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La quinzaine dédiée au tourisme industriel dans l’ancienne cité minière et industrielle du Nord vient de s’ouvrir. Au premier jour, les visites d’usines, gratuites, étaient complètes. BFM Business s’est glissé dans le tour de l’usine PPG.
Partir au ski pendant les vacances d’hiver? Trop convenu. Et si vous vous essayiez plutôt au tourisme industriel? Autrement dit, des visites d’usines pour découvrir les coulisses des procédés de fabrication. Un créneau investi notamment par la ville de Valenciennes. La cité du Nord organise en ce moment la sixième édition de « Made in Valenciennes », un événement qui permet au grand public d’entrer dans les usines de cette région industrielle.
Ces visites connaissent un succès grandissant d’année en année. Et 2024 est un bon cru: 37 entreprises valenciennoises ont accepté d’ouvrir leurs portes. « C’est une tendance qui est en voie de développement, la France est un peu championne sur ce tourisme industriel et nous on a une vraie carte à jouer », se réjouit Vincent Simmonet, président de l’office de tourisme de Valenciennes.
« On a des grosses entreprises et une image plus industrielle que touristique. On a voulu réconcilier les deux », explique-t-il.
Susciter des vocations
Le rendez-vous est donc pris un lundi matin pluvieux à 10h pour la visite de PPG. Ce groupe américain a repris les anciennes Huileries de Valenciennes et produit des peintures anticorrosions pour l’industrie automobile et aéronautique notamment. Et les touristes sont venus, ils sont tous là, à braver le froid. Casque de chantier, lunettes, bouchons d’oreilles: les voilà équipés. À la découverte du monde pour le moins méconnu de la peinture et des résines industrielles.
Du côté des visiteurs, les questions fusent. L’usine fait 30 hectares, fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours 7, et l’année dernière plus de 66 millions de tonnes de peintures et de résines industrielles en sont sorties. Impressionnant. Et mystérieux pour nos touristes d’usines.
« Comment sont fabriqués nos produits, leur cycle de vie et aussi comment ça se termine, surtout les peintures et les résines. C’est important que les boîtes s’ouvrent au grand public pour qu’on sache comment ça se passe », QUI PARLE?
Philippe Bouden, le directeur de l’usine PPG, ne s’attendait pas à un tel succès. C’est la première fois qu’il participe à la quinzaine « Made in Valenciennes ». Agréablement surpris par l’intérêt que suscite la visite, il espère que cet engouement créera des vocations.
« On a des difficultés à recruter des femmes dans les ateliers, alors qu’on sait que la mixité donne de meilleurs résultats en terme de cohésion d’équipes. On va avoir deux fois dix personnes. C’est aussi passer le message et appeler des vocations dans l’entourage des personnes qui vont visiter », espère Philippe Bouden.
Cette année, 37 usines ouvrent leurs portes au grand public à Valenciennes. Mais la cité nordiste n’est pas la seule à surfer sur le tourisme industriel. Les opérations de ce genre se multiplient dans toute la France, notamment lors de la Semaine de l’Industrie qui se tient généralement en fin d’année. En 2022, 20 millions de visiteurs ont ainsi été accueillis dans 3.500 entreprises.
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