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A Tenerife, aux Canaries, un couple arrondissait ses fins de mois en hébergeant depuis deux ans des campeurs sur leur grande terrasse pour 12 euros la nuit. Les plaintes des habitants de l’immeuble ont conduit les autorités à sévir.
Depuis la fin de la crise Covid, Ténérife connaît une grave crise du logement en grande partie imputable à l’attrait financier de la location saisonnière. Les médias locaux multiplient les reportages sur les difficultés de la population locale à trouver des logements décents à des prix compatibles avec leurs revenus. Le journal El Dia se fait ainsi régulièrement l’écho d’offres « insolites » repérées sur internet. A l’instar de cette formule de camping proposée par les propriétaires d’un appartement au dernier étage d’un immeuble de la capitale de l’île, Santa Cruz de Ténérife: 12 euros la nuit pour installer sa tente sur le toit-terrasse dont ils ont la jouissance.
Sur le site où était postée son annonce, le couple décrivait la formule proposée comme « romantique » et précisait: « C’est une opportunité à bon prix. La salle de bain et la cuisine de l’appartement peuvent être utilisées ». Non sans succès. Depuis deux ans, la terrasse est occupée par trois à quatre tentes. Au grand dam des voisins du couple.
« Nous vivons parmi le bruit, les ordures et la peur »
A El Dia, l’un d’entre eux raconte : « Depuis, nous vivons parmi le bruit, les ordures et la peur ». Saleté, vol, nuisances sonores, électricité utilisée illégalement … Tel est le quotidien des résidents, qui n’ont jamais réussi à trouver un terrain d’entente avec le couple propriétaire de l’immeuble.
Après des mois d’inaction, la direction de l’Urbanisme de Santa Cruz a ouvert un dossier pour « activité clandestine » contre les propriétaires pour avoir exercé « l’activité de location saisonnière sans disposer d’une licence ou d’un titre ». Il leur est ordonné de cesser immédiatement la mis en location de leur terrasse et de faire procéder au démontage des tentes. Le couple risque par ailleurs de se voir infliger une amende salée: entre 15.000 et 30.000 euros.
Une audience aura lieu dans une dizaine de jours pour permettre au couple de se défendre. En attendant, les autorités assurent que la police pourrait sceller l’accès au lieu si le couple ne cesse pas immédiatement son activité.
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