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Les banques sont à nouveau disposées à accorder des prêts immobiliers, affirme François Villeroy de Galhau. Il faut que les Français aillent les voir.
« Ce n’est plus un problème d’offre »: le gouverneur de la Banque de France a assuré que les banques françaises étaient à nouveau disposées à accorder des prêts immobiliers, appelant même les Français à aller « tester » leur banquier. Avec les rapides remontées de taux d’intérêt opérées depuis 2022 par les banques centrales pour tenter de dompter l’inflation, « la production de crédit immobilier est tombée à un niveau très bas, les derniers chiffres sont un peu décevants », a admis François Villeroy de Galhau sur franceinfo.
« Mais je crois qu’aujourd’hui ce n’est plus un problème d’offre de crédit », a-t-il poursuivi. « Les banques se sont remises en position de faire des crédits immobiliers. »
« Il y a peut-être encore cette question sur les banques qui ne prêtent plus. Je crois vraiment qu’il faut aller tester son banquier », a insisté le gouverneur de la Banque de France. « D’ailleurs, si jamais on a un refus, nous avons demandé aux banques de mettre en place une procédure de réexamen » des demandes de crédit, a-t-il rappelé.
Les Français « restent assez attentistes »
Pour François Villeroy de Galhau, les Français « restent assez attentistes » sur le marché immobilier. Mais cet attentisme ne s’explique pas nécessairement par l’espoir de voir les prix des logements baisser dans les prochains mois. Au-delà du prix du logement et des taux d’intérêt, un projet immobilier se décide aussi « selon des variables personnelles », comme le « projet familial » des acheteurs.
Plus généralement, les difficultés du secteur immobilier, « qui allait très bien » avant 2022 lorsque les taux d’intérêt étaient au plus bas, ne sont pas liées qu’au « financement et au crédit », a fait valoir le gouverneur. « Il y a des normes, des problèmes d’offre foncière… Quand le Premier ministre (Gabriel Attal, NDLR) a parlé de simplifier, de débureaucratiser, je crois qu’il y a vraiment du grain à moudre », a conclu François Villeroy de Galhau.
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