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Par Asma Mhalla (Spécialiste des enjeux politiques et géopolitiques de la Tech, enseignante à Sciences Po et Columbia GC)
En moins de deux ans, Sam Altman est devenu la coqueluche de la scène tech mondiale. Pas un pli ne dépasse de sa stratégie de communication. Mais de quoi Altman est-il réellement le nom ? Pour comprendre ce qui se joue derrière ses discours lisses, il ne faut pas l’écouter, mais suivre ses investissements techno-industriels : une vision du futur technomaximaliste, privatisée, militariste, nervurée d’idéologies à la mode. Altman gère le futur comme un « setting » – un paramètre.
En janvier 2024, OpenAI supprimait de ses mentions légales l’interdiction des applications militaires de ses solutions. Devant le Congrès en mai 2023, la conception de l’IA selon Altman comme vecteur de réaffirmation des valeurs occidentales était déjà assumée. Du soft au hard power, il n’y a qu’un pas. L’immixtion régalienne devient problématique quand on l’accole à sa vision du futur. Open AI oeuvre au développement des superintelligences dotées de conscience pour le moment fantasmatiques.
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