Hello Fresh, le spécialiste de la livraison de box à cuisiner, s’écroule à la Bourse de Francfort

(BFM Bourse) – Le spécialiste des kits repas Hello Fresh sombre à la Bourse de Francfort après avoir annoncé des prévisions 2024 nettement inférieures aux attentes. Les objectifs 2025 sont clairement menacés. Le titre accuse la plus forte baisse de son histoire.

L’action du fabricant allemand de kits repas Hello Fresh chute de plus de 40% vendredi après que le groupe a annoncé une prévision de bénéfice pour 2024 très inférieure aux attentes, alertant de nouveau les investisseurs après un avertissement sur résultats en novembre.

A la Bourse de Francfort, l’action plonge actuellement de 42%, se dirigeant vers sa plus forte chute journalière jamais enregistrée et se négociant à son prix le plus bas en cinq ans.

L’entreprise, qui propose des kits contenant des ingrédients frais et des recettes détaillées, a également abandonné ses objectifs de chiffre d’affaires et de bénéfice pour 2025.

L’ex-coqueluche des marchés

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Invoquant l’augmentation des dépenses de marketing et les coûts liés à la montée en puissance de son activité de prêt-à-manger, Hello Fresh a déclaré s’attendre à un bénéfice ajusté avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement de 350 à 400 millions d’euros cette année.

Ce chiffre est à comparer à 568 millions d’euros prévus dans le consensus fourni par le groupe. Hello Fresh a été l’une des coqueluches du marché pendant la pandémie de Covid-19, comme d’autres entreprises de livraison de produits alimentaires, mais a dû augmenter ses coûts de marketing pour conserver ses clients une fois les restrictions sanitaires levées.

Le groupe a aussi été confronté à la flambée inflationniste post-pandémie. La société a déclaré qu’elle mettait de côté son objectif de 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires et d’un milliard d’euros pour son Ebitda ajusté en 2025.

L’entreprise avait revu à la baisse ses prévisions de bénéfices pour 2023 en novembre, citant une croissance des ventes plus faible que prévu et une augmentation des coûts pour sa filiale nord-américaine.

(Avec Reuters)

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