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Publié le 30 oct. 2023 à 14:31Mis à jour le 31 oct. 2023 à 13:59
Les troubles sont passés. Mais les images restent. En plein conflit au Moyen-Orient, elles servent le narratif du Kremlin. Dimanche 29 octobre au soir, une foule d’hommes a envahi le tarmac et le terminal de l’aéroport de Makhatchkala, la capitale du Daghestan, l’une des républiques musulmanes du Caucase russe. Profitant de l’atterrissage d’un avion en provenance de Tel-Aviv et en transit vers Moscou, visiblement à la recherche de passagers israéliens, ils se sont mis à crier « Allah Akbar » et à brandir des drapeaux palestiniens.
Le calme est revenu et soixante personnes suspectées d’avoir participé à cet assaut, qui a fait une vingtaine de blessés, ont été interpellées. Mais, sur fond de relents antisémites qui se déchaînent à Moscou avec une propagande sur la prétendue fuite des Russes d’Israël, ces heurts sont parus d’autant moins isolés qu’ils s’inscrivent dans le jeu diplomatique trouble du Kremlin depuis le 7 octobre et la violente reprise du conflit au Moyen-Orient. Dans l’espoir de faire passer au second plan sa propre offensive militaire en Ukraine, vingt mois après le début de « l’opération spéciale », Moscou a clairement adopté une position hostile à Israël.
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