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L’Italie est le seul pays européen à ne pas avoir ratifié la réforme du mécanisme de sauvetage de la zone euro, qui augmente les capacités financières de ce fonds et ses pouvoirs en matière de surveillance des États en difficulté.
La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a jugé jeudi « obsolète » le mécanisme de sauvetage de la zone euro (MES), voyant dans le vote de Rome contre la ratification de sa réforme une « occasion » pour la « transformer » en un instrument « plus efficace ». Une majorité de députés italiens, dont ceux du parti nationaliste Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni, a voté le 21 décembre contre cette ratification.
L’Italie est le seul pays de la zone euro à ne pas avoir ratifié la réforme alors qu’elle avait signé début 2021, à l’instar des autres États membres, le traité renforçant le rôle de ce fonds. La réforme, qui augmente les capacités financières de ce fonds de sauvetage et ses pouvoirs en matière de surveillance des États en difficulté, ne peut pas entrer en vigueur tant que tous les Parlements n’ont pas donné leur feu vert.
« L’absence de ratification (…) de la part de l’Italie peut être l’occasion de transformer cet instrument en le rendant plus efficace qu’il ne l’est aujourd’hui », a affirmé Giorgina Meloni en le jugeant en l’état « obsolète » lors d’une conférence de presse.
« Selon moi, c’est dans cette direction que le gouvernement doit travailler », a-t-elle ajouté au cours de cette conférence de presse de fin d’année, initialement prévue fin décembre mais reportée pour raisons de santé.
Pas de détails sur le calendrier pour une réforme du MES
Giorgia Meloni a souligné qu’il n’y avait « jamais eu une majorité au Parlement (italien) pour ratifier » cette réforme. Elle n’a cependant pas donné de détails sur le calendrier et la manière dont elle entendait « transformer » cette réforme déjà adoptée par tous ses autres partenaires européens.
Après le rejet italien, Paschal Donohoe, le président de l’Eurogroupe qui rassemble les ministres des Finances de la zone euro, avait dit « regretter l’issue » du vote italien. Ce traité « est un élément clé de notre filet de sécurité commun dans la zone euro », avait-il plaidé.
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