[ad_1]
Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a évoqué ce jeudi 14 décembre que des « sanctions économiques » similaires à celles infligées à la Russie depuis son invasion de l’Ukraine soient prises à l’encontre du gouvernement israélien.
Le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a souhaité ce jeudi 14 décembre lors d’un meeting à Rennes la mise en place de « sanctions économiques » contre le gouvernement israélien, à l’instar de celles qui frappent la Russie depuis son invasion de l’Ukraine.
« Tous les crimes de guerre doivent être punis, quiconque les commet », a déclaré Jean-Luc Mélenchon, dénonçant « les massacres qui se déroulent à Gaza ». Dans le conflit en cours entre Israël et le Hamas, « la France doit défendre à tout prix des principes qui ne soient pas à géométrie variable », a-t-il lancé, exhortant au « respect du droit international ».
« Il paraît que les sanctions économiques ramènent à la raison les violents, c’est bien ce qui a été fait contre la Russie? Alors il faut demander des sanctions économiques contre le gouvernement de l’État d’Israël », a prôné Jean-Luc Mélenchon.
« Ce ne serait pas des sanctions contre les Israéliens mais contre le gouvernement qui les conduit à ce massacre », a-t-il estimé, déclenchant des applaudissements nourris dans une salle comble.
Mélenchon victime de menaces de mort
Quelque 600 personnes étaient présentes, et plusieurs centaines d’autres ont dû rester suivre le discours à l’extérieur, dans une ville où le leader LFI avait obtenu plus de 36% des voix au premier tour de l’élection présidentielle, devançant tous les autres candidats, dont Emmanuel Macron.
Durant ce meeting-conférence, Jean-Luc Mélenchon a aussi dénoncé « l’acharnement » et les menaces de mort dont il dit avoir été victime pour ses prises de position en faveur d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
« Mon nom a été jeté en pâture avec les pires adjectifs qui suivent, tout et n’importe quoi a été dit sur mon compte », s’est-il indigné.
Jean-Luc Mélenchon est également revenu jeudi soir sur le rejet de l’examen du projet de loi sur l’immigration à l’Assemblée nationale.
« J’ai lu que nous avions uni nos voix à celles de LR et du Rassemblement national (…) On a voté une motion présentée par un des groupes de la Nupes, sur un texte d’un groupe de gauche, et on a gagné. Nous ne sommes unis à personne! », a-t-il affirmé.
Pour lui, la France « ne peut pas se passer de la contribution des travailleurs immigrés car ce sont eux qui maintiennent à flot les caisses (retraite, chômage, NDLR) auxquelles ils participent, y compris quand ils n’ont pas de papier ».
Et le tribun insoumis a une nouvelle fois déchaîné la salle en appelant à « donner des papiers à tous les travailleurs, et pas seulement dans les métiers en tension. »
[ad_2]
Source link