[ad_1]
Le président de Reconquête était invité de BFM Politique ce dimanche 21 janvier. L’occasion pour lui d’appeler à « comprendre cette colère » des agriculteurs qui manifestent pour « des mesures concrètes » du gouvernement.
Alors que les agriculteurs bloquent depuis jeudi 18 janvier l’autoroute A64, le président du parti Reconquête Eric Zemmour a appelé sur BFMTV ce dimanche 21 janvier à « comprendre cette colère » et « faire quelque chose pour ces gens ».
« Il faut comprendre cette colère, ce sentiment de désespoir des agriculteurs qui remonte à très loin », a-t-il déclaré sur notre antenne.
L’ex-candidat à l’élection présidentielle a rappelé qu' »un agriculteur se suicide tous les deux jours », un chiffre donné dans un rapport sénatorial publié en 2021 s’appuyant sur des données datant d’une dizaine d’années.
« Ça fait des années qu’on le dit, on devrait en prendre acte et faire quelque chose pour ces gens-là », a estimé Eric Zemmour. « Ils se suicident car ils sont au coeur de toutes les désolations françaises, les abaissements du service public, ils sont au coeur de tous les déserts médicaux ».
« La tyrannie de la Commission européenne »
Selon le président de Reconquête, les agriculteurs « subissent la violence de bandes venues de toute l’Europe et du Maghreb » mais aussi « la tyrannie de la commission de Bruxelles » et la « surtransposition des normes » en France.
« L’administration française prend un malin plaisir pour laver plus blanc que blanc et imposer aux agriculteurs ce que les autres administrations européennes n’imposent pas » aux leurs, a-t-il dénoncé, citant « une double concurrence » des produits venant de l’extérieur de l’UE et des agriculteurs européens « qui respectent moins les normes ».
Face à cette concurrence, Eric Zemmour a appelé l’administration française à « moins persécuter les agriculteurs ».
Attal veut « faciliter la vie » des agriculteurs
Le Premier ministre Gabriel Attal a promis samedi de « faciliter la vie » des agriculteurs et de lever « tous les freins » qui empêchent des jeunes de s’installer, lors d’un échange avec des Français organisé à Saint-Laurent-d’Agny (Rhône).
Des déclarations insuffisantes pour les agriculteurs en colère. Après une réunion de travail organisée avec le préfet de Haute-Garonne, Jérôme Bayle, éleveur de bovins à Carbonne, a assuré qu’ils vont « continuer le combat » tant que le Premier ministre ne viendra pas à leur rencontre « avec des annonces concrètes ».
[ad_2]
Source link