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L’ancien président socialiste a comparé la « jeunesse de l’exécutif » à la « vieillesse de sa politique », estimant que Gabriel Attal reprenait « les fondamentaux de la droite classique ».
François Hollande sévère avec le gouvernement. L’ancien président de la République a réagi à la nomination de Gabriel Attal à Matignon dans un entretien donné à L’Express, ce mercredi 24 janvier.
Comparant la trajectoire du nouveau Premier ministre avec celle de Laurent Fabius, nommé chef du gouvernement en 1984, François Hollande estime qu' »il y a sans doute une volonté, qui était aussi celle de Mitterrand, de donner à une nouvelle génération la place qu’elle peut espérer ».
« Mais Mitterrand n’avait alors pas l’âge d’Emmanuel Macron. Il cherchait à mêler les compétences et les parcours. L’âge ne signe pas une politique, il signale un état civil », analyse l’ancien président socialiste.
« Fondamentaux de la droite classique »
Dans les colonnes de l’hebdomadaire, celui qui fustigeait la loi immigration « relève un contraste saisissant entre la jeunesse de l’exécutif et la vieillesse de sa politique ».
Selon lui, le gouvernement de Gabriel Attal « prend ses appuis sur les fondamentaux de la droite classique, vieille sur le plan économique quand elle n’est pas capable d’intégrer le changement climatique et les transitions qu’il appelle » mais aussi « vieille dans les mots, les attitudes, les expressions ».
« Aucune grande réforme n’est annoncée, aucun acte institutionnel posé, aucun virage budgétaire amorcé, aucune alliance conclue », a critiqué François Hollande, estimant que le gouvernement ne donnait pas « plus de stabilité » ni « plus de confiance ».
Pointant une absence de « vision », il estime que « la conférence de presse d’Emmanuel Macron n’a été l’occasion que de présenter quelques mesures déjà présentées par l’équipe précédente ».
« Nous avons simplement assisté à un changement d’incarnation: un jeune a remplacé une femme », assène-t-il.
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