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Le patron de la Banque de France souligne le niveau d’endettement élevé des entreprises européennes et appelle à « mobiliser » l’excédent d’épargne du vieux continent qui représente un « atout majeur ».
Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau est revenu à la charge samedi sur la création d’une « Union de financement et d’investissement » européenne, afin notamment de financer la transition énergétique des entreprises sans qu’elles aient trop à s’endetter.
Interrogé par La Tribune Dimanche sur l’endettement élevé des entreprises françaises, le gouverneur a reconnu qu’il s’agissait d’un « point d’attention ».
« Les entreprises françaises et européennes ont davantage recours à la dette, alors que les entreprises américaines privilégient le financement par fonds propres – les actions. Or, ceci favorise l’innovation, en permettant plus de prise de risque », a-t-il expliqué dans l’interview donnée à la Tribune Dimanche.
Financer les transitions énergétique et numérique
« Voilà pourquoi j’appelle à une ‘Union de financement et d’investissement’ en Europe, pour financer les deux transitions fondamentales en cours, énergétique et numérique », a-t-il martelé.
Ce projet d’Union de financement et d’investissement (UFI) constitue un des thèmes de prédilection du gouverneur de la Banque de France, qui considérait déjà lors d’une conférence en 2016 qu’elle pourrait « encourager le développement d’un écosystème pan-européen du capital risque », afin que l’Europe dispose de fonds d’investissement de tailles comparables à ceux des Etats-Unis.
Un « excédent d’épargne » à exploiter
Selon François Villeroy de Galhau, « l’atout majeur » de l’Europe est « son excédent d’épargne » de « 370 milliards d’euros, soit près de 3% du PIB », précise-t-il dans l’interview de samedi.
« Il faut mobiliser ces capitaux en faisant sauter les frontières nationales, en offrant les bons produits aux épargnants », a-t-il martelé.
Concernant les perspectives économiques de la France, le patron de la Banque de France a répété ses prévsisions. Il parie sur un recul de l’inflation à 2% d’ici 2025 et une croissance à 0,9% sur l’année 2024.
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