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Le ministre des Comptes publics Thomas Cazenave a annoncé vendredi que « la piste à l’étude » était d’augmenter de 50 centimes ce reste à charge du même montant, autrement dit de le doubler.
Invité sur le plateau de France 2 ce vendredi, le ministre des Comptes publics Thomas Cazenave a annoncé que « la piste à l’étude » concernant la hausse de la franchise médicale était de doubler son montant.
« La piste à l’étude est d’augmenter de 50 centimes » la franchise actuelle, a-t-il affirmé.
Autrement dit, le gouvernement envisage de faire passer son montant de 50 centimes d’euro à 1 euro dans le cadre du Budget 2024.
« La franchise médicale est une somme qui est déduite des remboursements effectués par votre caisse d’assurance maladie sur les médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires », explique l’Assurance maladie sur son site. C’est donc une somme qui reste à la charge des assurés.
Si le gouvernement doublait ces franchises, le reste à charge s’élèverait à 1 euro pour l’achat de médicaments, à 1 euro pour les actes paramédicaux et à 4 euros pour le transport sanitaire (puisqu’il atteint actuellement 2 euros).
Un plafond pour les « situations les plus difficiles »
Dans le scénario imaginé par le gouvernement, un traitement particulier serait tout de même accordé aux « situations les plus difficiles comme les malades de longue durée », précise Thomas Cazenave. Pour les assurés les plus en difficulté, le ministre a évoqué un plafond de 50 euros par an.
Mais l’hypothèse d’une hausse de ces franchises fait bondir les organisations de médecins et de patients alors que l’année a été marquée par une forte inflation et une crise de pouvoir d’achat pour les ménages.
Pour justifier cette hausse du reste à charge des Français, le ministre délégué aux Comptes publics a rappelé les mesures d’accessibilité, comme le « 100% Santé », mises en place par l’exécutif en matière de soins.
Enfin il a rappelé la nécessité de financer le modèle de l’Assurance maladie pour assurer son fonctionnement.
« On continue à financer une santé accessible à tous mais on doit aussi, en responsabilité, trouver de nouvelles sources de financement pour garantir notre modèle », résume le ministre.
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