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La production industrielle de la France a augmenté plus que prévu en juillet, de 0,8% sur un mois, selon les données publiées vendredi par l’Insee.
La production industrielle a rebondi de 0,8% en France en juillet (après -0,9% en juin) et celle de la seule industrie manufacturière aussi (+0,7% après -1,1%), a annoncé vendredi l’Insee. Sur un an, la production de mai à juillet est supérieure de 1,5% à celle des mêmes mois de 2022, et la production manufacturière est en hausse de 1,7%. L’Insee note cependant « une forte baisse » dans des branches gourmandes en énergie.
Sur un mois, la production « rebondit dans la plupart des branches », observe l’Insee. C’est le cas pour les industries extractives, énergie, eau (+1,2% après -0,2% en juin), et les matériels de transport (+0,8% après -0,9%). Dans ce secteur toutefois, la production automobile est en hausse de 2,8% (après une baisse de 1,8%), mais elle diminue de nouveau dans la catégorie « autres matériels de transport » (-0,7% après -0,2%). Elle est en hausse dans la catégorie « autres produits industriels (+1,3% après -1%), dans les industries agroalimentaires (+0,3% après -0,8%). Cependant, elle baisse de nouveau dans les biens d’équipement (-0,6%, après -1,8%) et la cokéfaction-raffinage (-3,4% après -0,5%).
Les branches intensives en énergie particulièrement exposées
Sur un an (mois de mai à juillet comparés aux mêmes mois de 2022), la production « augmente fortement », selon l’Insee, dans les matériels de transport (+13,4%), et particulièrement dans l’industrie automobile (+16,2%). Celle-ci semble « moins affectée qu’il y a un an par les difficultés d’approvisionnement en composants électroniques ». Elle est également en hausse dans les biens d’équipement (+5,8%), les industries extractives, énergie, eau (+0,9%) et la cokéfaction-raffinage (+11,6%). À l’opposé, la production diminue dans la catégorie « autres produits industriels » (-1,1%) et les industries agroalimentaires (-1,2%).
« Dans le contexte de prix élevés de l’électricité et du gaz facturés aux entreprises compte tenu des contrats négociés en 2022 pour 2023, les branches intensives en énergie sont particulièrement exposées à la hausse de leurs coûts de production, susceptible de peser sur leur production », remarque cependant l’institut de la statistique.
La production des trois derniers mois est ainsi « en forte baisse » par rapport à celle des trois mêmes mois de 2022 dans la sidérurgie (-39,5%), la fabrication de pâte à papier, papier et carton (-21,1%) et la fabrication de produits chimiques de base (-9,7%).
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