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(BFM Bourse) – La banque suisse est passée à l’achat sur l’équipementier automobile français, encouragée par le plan de restructuration de la société et son potentiel de génération de flux de trésorerie.
Le début d’année boursier de Forvia est douloureux. L’équipementier automobile né du rachat de l’allemand Hella par le français Faurecia chute de 32,4% depuis le 1er janvier, l’une des plus fortes baisses du SBF 120.
L’action a surtout dévissé de plus de 12% et ensuite de 9,7% lors des deux séances qui ont suivi l’annonce des résultats de la société dirigée par Patrick Koller. Malgré une publication globalement satisfaisante, les investisseurs ont redouté que l’amélioration de la génération de cash cache un loup, quand bien même rien de l’indiquait. Ce qui avait poussé la direction a organisé une conférence deux jours plus tard pour clarifier la situation.
Le groupe avait aussi annoncé un important plan de restructuration en Europe pour s’adapter à la faiblesse des volumes sur le Vieux continent. Ce qui doit se traduire par la suppression de 10.000 postes, au maximum.
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Un bris de covenants improbable
Dans une note publiée ce jeudi, UBS écrit que « la récente faiblesse de l’action est due aux inquiétudes concernant la réduction de l’endettement, qui pourrait être compromise par le nouveau plan de restructuration ».
La banque suisse ne partage pas ces craintes. Elle a relevé son conseil à l’achat sur l’action Forvia, contre « neutre » précédemment, avec un objectif de cours à 20 euros. Ce qui d’ailleurs porte le titre qui progresse de 4,3% vers 17h, signant la plus forte hausse du SBF 120.
Pour UBS, la trajectoire de désendettement de Forvia est au contraire sous contrôle. Le groupe doit respecter un ratio de dette nette rapportée au résultat brut d’exploitation (Ebitda) de moins de trois pour tenir ses engagements auprès de ses créanciers, ce que l’on appelle un « covenant ».
UBS estime que Forvia arrivera à un ratio de 1,8 à fin 2024, après 2,1 fin 2023. Et potentiellement à 1,5 en incluant les cessions d’actifs prévues par la société. Même dans son scénario « stress test », avec une marge opérationnelle deux fois inférieure à l’objectif du groupe (qui compte arriver à un taux compris entre 5,6% et 6,4% en 2024) et un flux de trésorerie dans le rouge, la banque estime que le groupe resterait sous la limite de 3.
Une restructuration avec d’importantes économies
UBS estime au contraire que Forvia devrait être en mesure de générer un flux de trésorerie net robuste de 850 millions d’euros en 2024 (l’entreprise, elle, vise plus de 650 millions d’euros) grâce à une meilleure rentabilité et à une évolution favorable du besoin en fonds de roulement.
Quant au programme de restructuration de Forvia, la banque tient à souligner qu’il s’agit du « plus vaste programme de restructuration annoncé parmi les fournisseurs de pièces détachées » et « qu’il peut être autofinancé ».
Certes, ce plan devrait pénaliser les résultats de Forvia, retranchant 1 euro de bénéfice par action cette année selon ses calculs, et son cash en 2024. Mais les « économies (nettes) attendues sont les plus importantes communiquées par les équipementiers automobiles: 500 millions d’euros par an d’ici 2028, soit environ 30% du résultat opérationnel 2023 ou environ 1,9% du chiffre d’affaires avec un impact positif de 2 euros sur le bénéfice par action », fait valoir UBS.
In fine, avec la chute récente du cours, UBS juge que Forvia présente un « couple rendement risque attrayant ».
Julien Marion – ©2024 BFM Bourse
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