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(BFM Bourse) – Coté en Bourse depuis 1988, le groupe agroalimentaire Tipiak se prépare à quitter la place parisienne alors qu’il fait l’objet d’une offre de rachat de la coopérative agricole Terrena. A l’image de Tipiak, d’autres entreprises connues du grand public sont présentes en Bourse sans qu’on le soupçonne pour autant. Tour d’horizon.
Tipiak connu pour sa célèbre réplique « Tipiak, Pirates! » scandé par trois dames coiffées de bigoudènes s’apprête à tourner le dos à la Bourse de Paris, où elle est cotée depuis 1988. Dès l’an prochain. Elle devrait donc rejoindre d’autres entreprises françaises phares qui ont aussi fait le choix de quitter la place parisienne à l’image d’Afflelou, Labeyrie, Gifi ou plus récemment Vilmorin qui a fait ses adieux le 1er août dernier.
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Née en 1967, cette entreprise issue du rapprochement de deux sociétés, Maison Groult et Etablissement Billard, va faire l’objet d’un rachat par la coopérative agricole Terrena.
Rappelons que le groupe est spécialisé dans l’agroalimentaire avec deux secteurs, le froid (apéritifs, cocktails, plats cuisinés et surgelés) et le chaud (épicerie, plats céréaliers, produits feuilletés à garnir). La semaine dernière, Tipiak a annoncé que ses actionnaires majoritaires étaient entrés en négociations exclusives avec Terrena pour lui céder un important bloc de contrôle représentant 78% du capital. La coopérative va racheter ce bloc à 88 euros par action, ce qui représente une prime d’un peu plus de 30% par rapport au dernier cours coté du 27 octobre.
Terrena déposera par la suite une offre publique d’achat simplifiée obligatoire sur le solde du capital restant en Bourse, mais il lui suffit d’avoir 90% du capital pour pouvoir retirer Tipiak de la cote. En cas de succès, Tipiak quittera donc la Bourse de Paris l’an prochain… Si Tipiak est ainsi voué à faire ses adieux à la cote parisienne, un autre acteur de l’agroalimentaire bien connu du grand public n’a émis pour l’instant aucune velléité de départ: Fleury Michon.
Fleury Michon : une histoire de famille
Fleury Michon, c’est tout d’abord l’histoire d’une famille originaire de Vendée. En 1905, Félix Fleury s’associe à Lucien Michon, son beau-frère négociant en viande. En 1954, Fleury Michon améliore la qualité du jambon en inventant la cuisson lente du jambon sous vide.
Vingt ans plus tard, la société crée les plats cuisinés frais, cuits lentement sous vide à basse température en s’inspirant de son invention pour la cuisson du jambon.
En 2000, Fleury Michon s’introduit sur le second marché de la Bourse de Paris en vue de financer le développement sur de nouveaux marchés tels que la restauration hors-domicile. A ce jour, le titre évolue sur ses plus bas historiques pénalisé par la forte hausse des coûts des matières premières.
Exacompta Clairefontaine : il n’y a pas que Bic
La rentrée scolaire est désormais bien loin mais l’évocation de la marque Clairefontaine peut encore donner des sueurs froides aux parents, et ce depuis de nombreuses décennies pour ne pas dire des siècles. La papeterie Clairefontaine a été fondée en 1858 à Etival-Clairefontaine, au cœur des forêts des Vosges par Jean-Baptiste Bichelberger. En 1928, son arrière-petit-fils, Charles Nusse, crée à Paris un atelier pour imprimer puis relier en série des registres de comptabilité et fabriquer ensuite des agendas sous la marque Exacompta. Au sortir de la seconde Guerre mondiale Charles Nusse développe Clairefontaine et propose des cahiers qualitatifs, « dont le papier doux à l’écriture, les couvertures solides et gaies contrastent avec les piètres articles de l’époque », peut-on lire sur le site internet du groupe Exacompta Clairefontaine.
En 1996, le groupe s’introduit en Bourse sous la dénomination Exacompta Clairefontaine et un an plus tard, soit en 1997, il rachète la papeterie Rhodia. A ce jour, Exacompta Clairefontaine regroupe 35 marques dont les plus connues sont donc Clairefontaine, Rhodia ou Quo Vadis.
Le groupe fait face à une diminution de la consommation de papier depuis une quinzaine d’années, pris en défaut par l’émergence du numérique dans la vie courante. Alors le groupe multiplie les initiatives pour s’adapter à ces nouveaux usages. La société a récemment racheté la jeune entreprise Papier Tigre, « qui s’était donné pour objectif de dépoussiérer l’univers de la papeterie grâce à des produits modernes et haut de gamme », explique BFM Business.
Piscines Desjoyaux : dans le bain boursier
Avec plus de 3 millions de piscines, la France est le deuxième pays le plus équipé au monde derrière les Etats-Unis. Et c’est également en France qu’est né le groupe Piscines Desjoyaux, au milieu des années 60. Le début de cette histoire relève de l’anecdote. Doué de ses mains et bon en maçonnerie, Jean Desjoyaux a construit sa première piscine pour ses enfants. Au fil du temps, il a perfectionné son savoir-faire et mis au point la filtration sans canalisation, une innovation majeure pour l’époque qui a contribué à l’essor du marché de la piscine à destination des particuliers.
Piscine Desjoyaux est à ce jour le premier réseau mondial de construction de piscines enterrées avec 182 concessions en France et une présence dans 80 pays. Coté depuis le 28 avril 1992 à la Bourse de Paris – après neuf mois inscrit sur le « hors cote » ou l’ancêtre d’Euronext Access – le groupe familial a su conquérir les ménages avec ses piscines « 8×4 » (8 mètres par 4 mètres). La marque est à l’origine de la démocratisation de la piscine par la commercialisation dès 1994 d’un modèle standard adapté aux joies de l’eau en famille. Devenu le cœur de métier de la marque, l’offre de piscine familiale privée va de l’entrée de gamme en kit prêt à poser à la piscine de standing très équipée.
Le titre avait été une des valeurs phares du confinement. Entre mars 2020 et fin 2021, Piscines Desjoyaux avait triplé de valeur à la Bourse de Paris passant de 10 à 30 euros sur la période. Avant de perdre l’intégralité de son avance et d’évoluer désormais à ses niveaux pré-Covid.
D’autres entreprises connues du grand public sont aussi cotées à la Bourse de Paris à l’image de Placoplatre, le spécialiste des plaques de plâtre qui est inscrit sur Euronext Access (anciennement Marché Libre). Ce dossier relève un peu de la curiosité boursière. Les échanges sur le titre sont peu fréquents, les derniers remontent au 19 octobre avec seulement 5 titres qui ont changé de mains sur cette séance à un prix unitaire de 545 euros. Aussi, le flottant est réduit à son strict minimum à 0,21%. En effet, 99,79% du pionnier de la plaque de plâtre est détenu par Saint-Gobain, présent au capital depuis 2005.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
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