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Le gouvernement a présenté dimanche son plan pour l’élevage, accélérant notamment des mesures précédemment annoncées.
Le gouvernement s’attelle à répondre à la grogne des éleveurs. L’exécutif a présenté ce dimanche 25 février son « grand plan » pour l’élevage, en marge du Salon de l’agriculture dont l’inauguration a été chahutée par des heurts autour de la venue d’Emmanuel Macron. Ce plan de soutien à l’élevage était fermement attendu par les syndicats, qui pointent du doigt la baisse du nombre d’exploitations, la rémunération insuffisante des éleveurs ou les freins à la transmission des exploitations.
Une partie des mesures ne sont pas nouvelles, mais le gouvernement s’est engagé à « accélérer leur mise en œuvre ». On y retrouve une enveloppe de 150 millions d’euros pour nouvel avantage fiscal et social pour les éleveurs bovins, le déploiement d’une offre de 400 millions d’euros de prêts garantis par l’État à partir du mois de juillet ou encore un soutien annuel à hauteur de 30 millions d’euros pour l’investissement en agroéquipements contribuant à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Par ailleurs, le décret protégeant « les dénominations utilisées pour désigner les denrées alimentaires d’origine animale » – plus concrètement, pour interdire les termes comme « steak végétal » ou « jambon vegan » – sera publié « avant la fin du mois de février », assure le ministère de l’Agriculture, répondant à une revendication de longue date des acteurs de la filière de l’élevage et de la boucherie-charcuterie. Un premier décret, publié en juin 2022, avait été suspendu en référé par le Conseil d’État.
Politique « assumée et crédible »
Au-delà de ces mesures financières, le gouvernement assure défendre une politique « assumée et crédible » en faveur de l’élevage. « La consommation de viande ne doit pas être stigmatisée » et « la réduction de la taille de notre cheptel d’élevage en France […] ne saurait constituer un objectif de politique publique », assure le ministère de l’Agriculture. Avec l’objectif de « produire ce que l’on consomme », voire davantage pour certains produits également destinés à l’exportation. L’exécutif rappelle par ailleurs vouloir faire interdire la viande de synthèse au niveau européen.
Et aussi une question d’image: une campagne de communication de 3 millions d’euros, par exemple, sera mise en œuvre pour promouvoir les métiers agricoles. De même, des « supports de communication expliquant les apports positifs de l’élevage » seront proposés pour apporter des « contre-arguments face aux informations erronées ».
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