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Interpellée à l’Assemblée sur le calendrier du projet de loi sur l’aide active à mourir, Catherine Vautrin a confirmé que le texte sera discuté avant l’été.
Le flou persiste. Interpellée à l’Assemblée sur le projet de loi sur la fin de vie ce mercredi 14 février, lors de la séance des questions au gouvernement, Catherine Vautrin a promis que le texte sera discuté d’ici « la fin du printemps et probablement à l’été ».
« Les travaux qui ont été menés ont permis de consulter et de commencer à d’avancer », a rappelé la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, avant de préciser que des consultations se poursuivent, « il y en a eu une jeudi dernier ».
« Je serai fière de porter ce texte. Ce texte doit se terminer dans les semaines qui viennent, aller au Conseil d’État. Ensuite, nous aurons capacité à le discuter en fin de printemps et probablement avant l’été », estime-t-elle.
« Voilà le calendrier, voilà l’engagement », ajoute la nouvelle locataire de l’avenue Duquesne en réponse à la question, plutôt directe, de la députée insoumise Caroline Fiat: « Quand allons-nous légiférer? »
Beaucoup de vigilance et un calendrier qui tarde à se préciser
Celle qui, quelques jours après sa prise de poste, avait enjoint le gouvernement de légiférer sur le sujet « d’une main tremblante » et avec « une extrême vigilance », a tenu à préciser ce mercredi devant les députés que l’impératif le plus urgent restait encore celui de la prise en charge de la douleur. « Le Premier ministre l’a rappelé dans son interview, l’a mis dans ma feuille de route. C’est la première brique », a-t-elle insisté.
La deuxième pierre du texte, aussi attendue que débattue, est l’aide active à mourir aussi appelée « suicide assisté ».
« Avec des points extrêmement concrets: le premier est la situation dans laquelle est le patient, c’est-à-dire un pronostic vital engagé, irréversible, une souffrance physique réfractaire… », énumère-t-elle.
Elle ajoute par ailleurs deux conditions « très importantes »: « qu’il ait encore son discernement et l’accord de l’équipe médicale ».
Fin janvier, dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Gabriel Attal, tout en promettant de renforcer « considérablement » les unités de soins palliatifs, sans donner plus de détails, avait déjà déclaré que le texte sera examiné « avant l’été ». Le président Emmanuel Macron avait, lui, évoqué la présentation d’un texte sur cette aide active à mourir « en février ». Un calendrier bien difficile à arrêter.
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