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Elle a participé plus d’une fois à la Fête, la dernière en 2016, à l’invitation de l’Espace Bretagne. Quand nous lui avons proposé de revenir cette année pour un débat à l’Agora sur les politiques du médicament, la réponse n’a pas tardé. « C’est oui ! »
Pourtant, la pneumologue de Brest et lanceuse d’alerte dans l’affaire du Mediator aurait pu se lasser de ces innombrables allers-retours entre sa chère Bretagne et la région parisienne, elle qui les a multipliés, en particulier pendant les deux très longs procès, en première instance (2019-2020) et en appel (2023), avec ce scandale sanitaire.
Franc-parler et authenticité de cette médecin pas comme les autres
Mais le goût du combat et des œuvres collectives – marque de fabrique de la Fête de l’Humanité – aura été le plus fort. Chacun pourra donc profiter du franc-parler et de l’authenticité de cette médecin pas comme les autres, qui a raconté en BD, avec son compère Éric Giacometti et l’illustrateur François Duprat, sa longue lutte contre les laboratoires Servier ( Mediator, un crime chimiquement pur, Delcourt, 2023).
À l’Agora, elle témoignera de ces quinze années d’un « combat insensé », comme elle le qualifiait elle-même dans l’Humanité magazine en février. Et tentera aussi d’en tirer des leçons, sur le poids des grands labos ou le rôle des pouvoirs publics pour réguler ce secteur.
Elle aurait volontiers confronté son point de vue au syndicat des industriels du médicament, le LEEM, que l’Humanité avait invité pour ce débat, mais celui-ci a décliné l’invitation… Irène Frachon, elle, n’esquivera pas. Et se battra « jusqu’au bout pour les victimes du Mediator ». Le verdict du procès en appel est attendu pour le 20 décembre.
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