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La compagnie aérienne indique avoir été informée qu’un « petit nombre » de moteurs révisés contenait des pièces qui ne répondaient pas aux exigences en matière de documentation.
Une des plus importantes compagnie aérienne mondiale semble concernée par l’affaire des fausses pièces de moteur qui fait trembler tout le secteur.
L’américain Delta Airlines a déclaré lundi avoir été informée par l’un de ses prestataires de services qu’un « petit nombre » de moteurs révisés contenait des pièces qui ne répondaient pas aux exigences en matière de documentation indique l’agence Reuters.
La compagnie travaille avec le fournisseur de services pour remplacer les pièces concernées et rester en conformité avec les directives de l’Administration fédérale de l’aviation (FAA), a déclaré Delta.
La compagnie n’a pas identifié le prestataire de services moteur responsable de la révision.
96 avions touchés au total?
Les pièces problématiques, certifiées par AOG Technics, ont été détectées par une tierce partie anonyme, a rapporté Bloomberg News lundi, citant un porte-parole de la compagnie.
On ne connaît pas le nombre exact d’appareils touchés mais ils devront être immobilisés pour que ces pièces suspectes soient retirées et remplacées.
Pour rappel, le fournisseur britannique AOG Technics est soupçonné d’avoir fourni des documents falsifiés de certification accompagnant des pièces à l’origine inconnue pour la maintenance de moteurs vendues à Airbus et Boeing pour des A320 et des 737 NG d’ancienne génération.
Il s’agit des moteurs CFM-56 qui ont été produits à 34.000 exemplaires.
Le constructeur de moteurs CFM International (co-entreprise entre Safran et General Electric) a annoncé que jusqu’à 96 avions de ligne pourraient être mis hors service pour des contrôles car embarquant potentiellement des pièces frauduleuses.
Par ailleurs, ce n’est pas un, mais deux moteurs qui sont en fait concernés. En effet, la FAA a émis une alerte pour signaler que des pièces non approuvées pourraient être installées dans certains moteurs à réaction CF6 de General Electric (GE).
Un autre moteur concerné
La FAA affirme qu’AOG Technics a vendu des bagues pour les moteurs CF6 de GE sans l’approbation de la FAA.
Ce moteur est principalement utilisé pour propulser les avions-cargos, notamment la grande majorité des Boeing 767, ainsi que l’avion-citerne KC-767 exploité par l’Italie et le Japon.
Matthew Reeve, avocat de CFM et de ses copropriétaires General Electric et Safran, a déclaré dans des documents déposés auprès de la Haute Cour de Londres que la coentreprise avait jusqu’à présent identifié deux formulaires FAA falsifiés pour des « centaines » de pièces CF6.
LA FAA a donc demandé aux propriétaires d’inspecter leurs avions ou leurs stocks pour trouver ces pièces. Si des bagues CF6 non approuvées sont trouvées, la FAA a déclaré que les propriétaires et les exploitants d’aéronefs devaient retirer les pièces et les mettre en quarantaine. Et donc clouer les avions concernés au sol.
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