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L’Administration fédérale de l’aviation (FAA) des États-Unis s’inquiète que des pièces non approuvées aient été installées dans certains moteurs CF6 de General Electric équipant notamment des avions cargos de Boeing.
Le scandale des certificats falsifiés accompagnant des pièces de moteur d’avion fournies par le britannique AOG Technics n’en finit pas de prendre de l’ampleur.
Ce n’est en effet pas un, mais deux moteurs qui sont désormais concernés. En effet, la FAA, l’administration fédérale de l’aviation des États-Unis a émis ce jeudi une alerte pour signaler que des pièces non approuvées pourraient être installées dans certains moteurs à réaction CF6 de General Electric (GE).
La FAA affirme qu’AOG Technics a vendu des bagues pour les moteurs CF6 de GE sans l’approbation de la FAA.
Boeing 767
Ce moteur est principalement utilisé pour propulser les avions-cargos, notamment la grande majorité des Boeing 767, ainsi que l’avion-citerne KC-767 exploité par l’Italie et le Japon.
Matthew Reeve, avocat de CFM et de ses copropriétaires General Electric et Safran, a déclaré dans des documents déposés auprès de la Haute Cour de Londres que la coentreprise avait jusqu’à présent identifié deux formulaires FAA falsifiés pour des « centaines » de pièces CF6.
LA FAA a donc demandé aux propriétaires d’inspecter leurs avions ou leurs stocks pour trouver ces pièces. Si des bagues CF6 non approuvées sont trouvées, la FAA a déclaré que les propriétaires et les exploitants d’aéronefs devaient retirer les pièces et les mettre en quarantaine. Et donc clouer les avions concernés au sol.
Un porte-parole de GE a déclaré que la société soutenait l’action de la FAA et qu’elle était « pleinement engagée » auprès de la FAA et des autres autorités de régulation de l’aviation qui enquêtent sur les allégations selon lesquelles AOG Technics aurait vendu des pièces contrefaites.
Stratagème « visant à tromper le marché »
« Nous continuons à travailler avec nos clients pour évaluer l’authenticité de la documentation des pièces provenant d’AOG Technics », a déclaré le porte-parole.
Jusqu’à présent, ce scandale de documents falsifiés concernait des pièces pour le moteur CFM-56 du constructeur de moteurs CFM International (co-entreprise entre Safran et General Electric) équipant des Airbus A320 et des Boeing 737 NG d’ancienne génération.
Ce mercredi, l’industriel indiquait que jusqu’à 96 avions de ligne pourraient être mis hors service pour des contrôles car embarquant potentiellement des pièces frauduleuses. Il y a quelques jours, il évoquait 68 appareils concernés.
Matthew Reeve, avocat de CFM avait alors déclaré qu’AOG Technics s’était engagé dans un « stratagème délibéré, malhonnête et sophistiqué visant à tromper le marché avec des documents falsifiés sur une échelle industrielle », relate l’agence Reuters.
GE, Safran et CFM ont demandé mardi à la Haute Cour de Londres d’ordonner à AOG et à son patron Jose Zamora Yrala de divulguer les documents de vente relatifs aux moteurs CF6 et CFM-56 depuis février 2015.
Mais si AOG dit coopérer « pleinement » à une enquête menée par l’Autorité de l’aviation civile britannique « sur la fourniture d’un grand nombre de pièces suspectes non approuvées », elle refuse de transmettre ces documents.
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