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Le Parti communiste va discuter ce week-end d’une sortie de la Nupes. Jean-Luc Mélenchon ne peut plus être « un interlocuteur crédible » avec sa position sur le Hamas, juge Fabien Roussel. Il appelle à la libération du Palestinien Marwan Barghouti, condamné pour terrorisme, pour négocier avec Israël.
« Ce qui s’est produit en refusant de qualifier de terrorisme les actes qui se sont produits, ce n’est pas une différence, c’est une rupture fondamentale avec ce qui fait le coeur de nos combats progressistes », a déclaré Fabien Roussel sur franceinfo.
« Tant qu’il (Jean-Luc Mélenchon) ne clarifie pas sa position, personnellement, je ne vois pas comment il peut continuer à être un interlocuteur crédible, a-t-il ajouté.
« Cette coalition doit être renouvelée »
Interrogée sur une sortie de la Nupes, Fabien Roussel a indiqué que ce serait l’objet d’une « discussion » de la direction du Parti communiste ce weekend, alors qu’un conseil national du Parti socialiste doit aussi se pencher sur la question samedi.
« Ça fait des mois que je tire la sonnette d’alarme, que je dis que nous sommes dans une impasse, que je dis que cette coalition est aujourd’hui dépassée, qu’elle doit être renouvelée », a-t-il jugé.
« Je ne fais pas du tout d’amalgame entre les Insoumis, je parle de dirigeants de La France insoumise », a-t-il insisté.
Roussel s’inquiète de la « loi du Talion » appliquée par Israël
Le dirigeant communiste s’est voulu en phase sur ce point avec Emmanuel Macron, qui a dénoncé jeudi soir « la faute » de ceux qui confondent la cause palestinienne et la justification du terrorisme.
Selon Fabien Roussel, le chef de l’État visait les dirigeants de LFI qui « sont les seuls aujourd’hui à ne pas vouloir mettre les mots sur ces actes barbares ».
Le patron du PCF s’est cependant dit inquiet de la riposte israélienne qui « ne peut pas être la loi du talion, la vengeance aveugle ».
Appel à Marwan Barghouti
Il a appelé à la libération de l’ancien dirigeant du Fatah Marwan Barghouti, « qui pourrait être l’interlocuteur qui pourrait demain ramener les deux camps à se parler et retrouver la voie de la paix et la création de deux États ».
Cet Palestinien, condamné pour le meurtre de 5 personnes et soutien au terrorisme par une cour civile israélienne, a été l’une des têtes de proue de la première puis de la seconde Intifada.
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