[ad_1]
La tête de liste du PS aux élections européennes a précisé qu’il était venu à l’époque dans le cadre de l’écriture d’un livre et non pour soutenir celui qui allait devenir président de la République.
La campagne des européennes a pris des airs de déjà-vu ce vendredi 29 mars sur France Info lorsque Raphaël Glucksmann, tête de liste du PS et de Place Publique, s’est justifié sur sa présence à un meeting de Nicolas Sarkozy lors de l’élection présidentielle de 2007. Un éventuel soutien à l’ancien président de la République était déjà un élément mis en avant par ses adversaires à gauche, pendant la précédente campagne européenne, en 2019.
Cinq ans plus tard, Raphaël Glucksmann se défend à nouveau, précisant sur la radio publique qu’il n’était pas venu « pour soutenir Sarkozy » mais « pour écrire un livre sur Mai 68 qui était la cible » de ce dernier. L’ouvrage en question est co-écrit avec son père, André Glucksmann,philosophe décédé en 2015 et soutien affirmé de l’ex-chef de l’État en 2007. Une « erreur » dans « le contexte de l’époque », avait jugé son fils auprès de Libération.
« Les gens évoluent »
Au micro de France Info, il se défend d’avoir été « engagé en politique » à l’époque, mais reconnaît des « convictions philosophiques libérales ». Depuis? « J’ai écrit deux livres sur ce passage du libéralisme philosophique à la prise de conscience de l’aporie du néolibéralisme », explique Raphaël Glucksmann. « Vous savez, les gens évoluent », lance-t-il, ajoutant:
« Je pense qu’on peut tout à fait expliquer comment on a pu croire dans les années 2000 à ce monde qui s’ouvrait, à cette globalisation (…) et à quel point ce mythe (…) a conduit à la désindustrialisation, à l’affaiblissement des contrats sociaux dans nos nations et finalement à la catastrophe écologique. » A-t-il toutefois voté pour Nicolas Sarkozy en 2007? « Mais non! » répond par deux fois l’intéressé.
Troisième homme dans les sondages
En 2024, l’histoire pourrait aboutir à un tout autre scénario qu’en 2019. Cette année-là, représentant déjà le PS, sa liste avait récolté 6,19% des voix, loin derrière les premières places et derrière les listes de ses concurrents de gauche, menées par l’insoumise Manon Aubry (6,31%) et l’écologiste Yannick Jadot (13,48%).
Cette année, Raphaël Glucksmann et ses colistiers sont crédités de 11 à 13% des intentions de vote dans les sondages, ce qui les place en troisième position derrière la majorité et le Rassemblement national. De quoi potentiellement espérer bousculer le rapport de force à gauche, largement dominé par La France insoumise depuis la dernière présidentielle.
[ad_2]
Source link