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Publié le 17 sept. 2023 à 8:45Mis à jour le 17 sept. 2023 à 8:56
De New York à Chicago, des officines de bookmakers, les « buckets shops » permettaient aux Américains de spéculer à Wall Street dès la fin XIXe siècle. C’est la mafia qui tenait certains de ces tripots très rentables. Quand un particulier pariait sur la hausse d’une action, c’est auprès de ces officines qu’il venait récupérer ses éventuels profits. D’où sans surprise, quelques soucis, parfois, au moment de passer à la caisse. Fraudes, malversations, manipulations, ces cafés du commerce de la spéculation non régulés furent fermés en 1920.
Près de cent ans plus tard, ils sont réapparus sur Internet à la faveur de la démocratisation de l’investissement et du mirage de l’argent facile grâce au trading. Les autorités américaines et canadiennes viennent de déposer plainte pour fraude contre Traders Global. La Commodity Futures Trading Commission (CFTC) l’accuse d’une fraude massive. 135.000 clients ont versé à la société 310 millions de dollars de commissions de trading depuis novembre 2021. Les sites sont désormais inaccessibles avec comme seule explication : « Sans préavis ni discussion, un organisme de réglementation des valeurs mobilières provincial au Canada et l’organisme de réglementation des matières premières aux Etats-Unis (CFTC) ont émis des ordonnances nous interdisant de négocier des titres ou d’accéder aux fonds de nos comptes bancaires. » L’argent des clients est bloqué.
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