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Les entreprises de taille intermédiaire restent affectées par certaines difficultés: 100% d’entre elles rapportent des difficultés à recruter, 95% sont pénalisées par les prix de l’énergie et 82% par ceux des matières premières.
Une entreprise de taille intermédiaire (ETI) sur trois considérait en décembre que son chiffre d’affaires 2023 serait inférieur à celui de 2022, alors qu’elles n’étaient qu’une sur cinq à le penser en septembre, selon le baromètre Palatine-Meti du mois de décembre publié vendredi. Ainsi, 31% des chefs d’entreprises interrogés estiment que leur chiffre d’affaires 2023 aura baissé, contre 56,4% qui pensent le contraire. En septembre, les chiffres respectifs étaient de 13% et de 65%.
Pour 2024, 23,6% des patrons d’ETI redoutent également une évolution du chiffre d’affaires à la baisse (contre 21,2% en septembre) et 40% anticipent une évolution à la hausse (contre 42,4%). Les ETI restent affectées par certaines difficultés: ainsi, 100% d’entre elles rapportent des difficultés à recruter, 95% sont pénalisées par les prix de l’énergie et 82% par ceux des matières premières. Toutefois, ces difficultés ne se sont pas sensiblement accrues par rapport au trimestre précédent.
Peu de difficultés de remboursement du PGE
De même, la situation de trésorerie ne s’est pas dégradée: en décembre, 36,4% des ETI évoquaient une situation en amélioration par rapport à fin 2022 (contre 34,1% en septembre) et 31% annonçaient une dégradation (contre 33% en septembre). L’endettement net total s’est dégradé pour 21,8% des ETI fin 2023 par rapport à fin 2022. Cette perception était de 27,1% sur un an en septembre. Le remboursement du Prêt garanti par l’État (PGE) ne pose guère de problème aux ETI: 3,3% seulement (contre 9,3% en septembre) envisagent des difficultés de remboursement. Les réponses des banques évoluent favorablement: 86,8% des chefs d’ETI obtenaient une réponse favorable à leurs demandes de financement en décembre, contre 80,2% en septembre.
« Des indicateurs probants illustrent la force de résistance des ETI, piliers de l’économie (…) Cette performance suscite un intérêt accru des investisseurs, attirés par la stabilité et la capacité d’adaptation des ETI françaises. Néanmoins, ces succès ne masquent pas les défis structurels persistants », estime Patrick Ibry, directeur général délégué de Banque Palatine.
Pour Frédéric Coirier, PDG du groupe Poujoulat et coprésident du Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (Meti), l’étude montre qu’il est « crucial de ne pas alourdir le fardeau pesant sur les entreprises ». Les 6.200 ETI françaises représentent environ 25% de l’emploi en France.
L’enquête a été réalisée par internet du 30 novembre au 10 décembre 2023 auprès de 1.200 ETI. Ses auteurs invitent à « prendre en compte la forte représentation des ETI industrielles » (60%) dans les réponses.
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