[ad_1]
Vendredi, une inspection de l’appareil après son atterrissage à l’aéroport de Medford, dans l’Oregon, a révélé qu’il manquait un panneau extérieur. Aucune urgence n’avait été déclarée pendant le vol.
L’incident est sans conséquence mais Boeing, dans la tourmente depuis le début de l’année, s’en serait sans doute bien passé. Vendredi après-midi, une inspection à l’aéroport de Medford, dans l’Oregon, a révélé qu’il manquait un panneau extérieur à un Boeing 737-800 de la compagnie américaine United Airlines.
Cet avion, en service depuis 25 ans, avait décollé de San Francisco avant d’atterrir à l’aéroport de Rogue Valley-Medford vers 13h45, heure locale (22h45, heure française). Six membres d’équipage et 139 passagers se trouvaient alors à bord.
Un panneau près du train d’atterrissage
Le panneau extérieur manquant se trouvait près du train d’atterrissage, à l’endroit où l’aile rencontre le fuselage de l’appareil, a indiqué United Airlines.
Selon un porte-parole de United Airlines sollicité par Associated Press, aucune urgence n’a été déclarée car il n’y avait aucune indication de dommages pendant le vol. L’aéroport de Medford a cependant dû suspendre ses opérations, le temps de vérifier la présence de débris ou non sur le tarmac, a précisé sa directrice Amber Judd.
« Nous procéderons à un examen approfondi de l’appareil et effectuerons toutes les réparations nécessaires avant sa remise en service », a expliqué la compagnie dans un communiqué. « Nous mènerons également une enquête pour mieux comprendre comment ces dégâts se sont produits. » L’Administration fédérale de l’aviation, la FAA, a également fait savoir qu’elle enquêtait sur la disparition du panneau.
Après avoir vu sa réputation entachée par des problèmes de production depuis 2023, Boeing connaît une série noire depuis le mois de janvier et la perte en plein vol d’une porte-bouchon par l’un de ses 737 MAX 9.
Le 19 janvier, c’est un 747 cargo d’Atlas Air qui s’est posé en urgence à Miami (Floride) après un « incendie de moteur » peu après son décollage. Fin février, des pilotes d’United Airlines ont signalé que les pédales de gouvernail de leur 737 MAX étaient bloquées après leur atterrissage à Newark (New Jersey) et, le 7 mars, un Boeing 777 a atterri en urgence à Los Angeles (Californie) après avoir perdu un pneu au décollage.
Une enquête a par ailleurs été lancée mardi en Nouvelle-Zélande après qu’un 787 Dreamliner de la compagnie chilienne Latam a soudainement perdu de l’altitude, blessant de nombreux passagers. Boeing a rappelé par « précaution » aux compagnies aériennes exploitant des 787 Dreamliner d’inspecter certains boutons dans les cockpits
Selon le Wall Street Journal, qui cite des sources américaines du secteur aérien, ce dernier incident aurait été provoqué par une maladresse du personnel de bord. Un membre d’équipage de cabine aurait touché un bouton sur le siège du pilote en servant un repas et activé involontairement un dispositif motorisé qui a projeté le pilote contre les commandes et fait piquer le nez de l’avion.
[ad_2]
Source link