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Des accords de principe très similaires ont été signés à quelques jours d’écart chez les deux autres grands constructeurs américains Ford et Stellantis (Chrysler, Jeep).
Si la grève avait déjà cessé dans les faits, la fin du mouvement social est désormais officielle. Les employés syndiqués du constructeur américain General Motors ont approuvé la ratification de l’accord de principe portant sur la nouvelle convention collective, conclu avec le syndicat UAW après plus de six semaines d’un débrayage inédit. Selon les données publiées jeudi sur le site du syndicat United Auto Workers, environ 55% du personnel rémunéré à l’heure chez GM a donné son feu vert à ce contrat qui doit s’appliquer pendant les quatre prochaines années.
Des accords de principe très similaires ont été signés à quelques jours d’écart chez les deux autres grands constructeurs américains Ford et Stellantis (Chrysler, Jeep). Le « oui » arrivait confortablement en tête jeudi, avec quelques usines seulement devant encore se prononcer.
Tous les employés grévistes ont repris le travail, sans attendre les ratifications comme c’est l’usage en principe.
Shawn Fain, président de l’UAW élu au printemps, a lancé un mouvement sans précédent au cours des quatre-vingt-dix ans d’histoire de cette organisation en lançant une grève chez les « Big Three » de Détroit en même temps.
Plus de 45.000 grévistes chez les trois constructeurs
De trois usines employant 12.700 syndiqués au lancement de la grève le 15 septembre, les débrayages ont pris de l’ampleur au fil des semaines jusqu’à mobiliser davantage de sites et plus de 45.000 des 146.000 membres de l’UAW travaillant pour les trois constructeurs.
Le syndicat réclamait notamment une hausse salariale de 40% sur quatre ans, correspondant à celle dont ont bénéficié les dirigeants des groupes ces quatre dernières années.
« Des profits record signifient des contrats record », répétait Shawn Fain à l’envi.
Les accords conclus prévoient une hausse du salaire de base de 25% sur les quatre ans de la convention collective, des mesures d’ajustement au coût de la vie, des avantages sociaux, des améliorations pour les retraités, entre autres.
Ils contiennent également des spécificités en fonction du groupe, comme chez Stellantis en matière d’emplois, ou l’abandon du projet de fermeture de l’usine de Belvidere (Illinois) chez General Motors.
Ces derniers jours, les médias américains signalaient que le vote final chez GM pourrait être défavorable après le « non » de plusieurs sites importants.
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