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Publié le 6 janv. 2024 à 15:29
Pizzas, hamburgers, tacos… Face à l’engouement généré par l’Ozempic outre-Atlantique, un médicament que certains Américains utilisent pour perdre du poids , des restaurateurs vont revoir leur offre. Car ils restent convaincus qu’à défaut de moins consommer, les Américains voudront continuer à aller au restaurant avec leurs proches.
Ces nouveaux traitements contre le diabète – Ozempic, mais aussi Mounjaro et Wegovy, sont de puissants coupe-faim qui se diffusent aussi pour lutter contre l’obésité. Des chaînes de restauration comme Cava et Chipotle vont ainsi proposer des options plus saines, pariant sur le fait qu’une partie de leur clientèle devrait adapter son mode de vie en fonction de la prise de ces traitements, raconte Bloomberg.
Moins de calories au resto
« Nous considérons que c’est un changement positif, étant donné que ce que les clients semblent supprimer le plus, ce sont les aliments plus riches et plus gras ainsi que l’alcool », a réagi Brett Schulman, directeur général de l’enseigne de restauration rapide aux influences méditerranéennes dans une interview à l’agence de presse américaine. « Ils passent en fait à un régime qui incorpore plus d’aliments comme ce que l’on trouve chez Cava. »
Ces médicaments ne se contentent pas de diminuer l’appétit. Ils rendent la malbouffe moins attractive. Selon une étude menée par Jefferies sur 800 patients américains, 73 % d’entre eux disent manger moins ; 43 % à 44 % ingèrent moins de glucides lents, de snacks sucrés, d’apéritifs salés ; et à l’inverse 43 % prennent plus de fruits.
Wall Street aux aguets
Le PDG de Freddy’s Frozen Custard & Steakburgers, Chris Dull, a déclaré que les 500 adresses de sa franchise retravaillaient déjà régulièrement les menus. Le spécialiste des hamburgers et coupes glacées y voit désormais l’occasion de proposer de cuisiner autrement le poulet (c’est-à-dire pas que frit), perçu plus sain que le boeuf et de plus en plus plébiscité par les Américains. Petite révolution dans le secteur : la chaîne pourrait même ajouter des salades à un moment donné, a-t-il dit à Bloomberg.
A Wall Street, le malaise est palpable et pèse sur les actions de certaines entreprises. Début octobre, Bill Chappell, analyste chez Truist Securities, a réduit son objectif de prix pour le fabricant de beignets Krispy Kreme en invoquant l’incertitude quant à l’impact de ces traitements sur la consommation alimentaire en général. Il est probable que la réduction des envies de manger pèsera davantage sur les sorties individuelles au restaurant que sur les repas de groupe, ont écrit les analystes de TD Cowen dans une note.
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