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Quelques heures après le Sénat américain ce jeudi 18 janvier, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté un texte qui évite une paralysie budgétaire.
Pas de « shutdown ». La Chambre des représentants des États-Unis a voté ce jeudi 18 janvier une mesure de financement partiel de l’État fédéral visant à repousser à début mars le spectre d’une paralysie budgétaire. Quelques heures plus tôt, le Sénat américain avait adopté le même texte, qui doit désormais être promulgué par Joe Biden.
Les élus américains étaient sous pression pour voter rapidement cette mesure, alors que Washington se retrouve sous la menace d’une tempête de neige vendredi et que la Chambre des représentants a déjà annulé les votes prévus ce jour-là.
Ce projet de loi permettra au gouvernement de continuer à financer les dépenses de l’État jusqu’à début mars, ce qui laisse aux élus le temps de s’accorder sur un budget plus important et sur les détails des dépenses.
L’incapacité récurrente du Congrès à adopter un budget pour l’année fiscale (qui a débuté il y a quatre mois) illustre les dysfonctionnements au sein de l’appareil institutionnel américain. Et les mesures de financement adoptées pour une courte durée sont souvent utilisées pour éviter la paralysie budgétaire.
Le texte voté jeudi a ainsi été l’objet d’âpres négociations entre républicains, majoritaires à la chambre basse, et démocrates, majoritaires à la chambre haute.
Le soutien à l’Ukraine en débat
Début janvier, le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, avait toutefois annoncé un accord avec les démocrates sur le montant total du budget de l’Etat pour l’année fiscale 2024, établissant une limite des dépenses fédérales à environ 1.700 milliards de dollars. Le désaccord entre les deux partis porte sur les postes de dépense.
Joe Biden a ainsi formulé une demande de 106 milliards de dollars de budget supplémentaires, principalement pour venir en aide à l’Ukraine, et en moindre mesure à Israël.
Les chefs des deux partis au Sénat sont des partisans du soutien à Kiev, mais un certain nombre d’élus républicains à la Chambre affirment qu’un tel soutien n’est pas dans l’intérêt des États-Unis. Autre sujet épineux: l’afflux de migrants à la frontière avec le Mexique.
Républicains comme démocrates s’accordent sur l’existence d’une crise mais divergent sur la réponse à apporter. Les premiers souhaitent notamment limiter le droit d’asile et un renforcement des mesures d’expulsion.
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