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Publié le 14 janv. 2024 à 10:45
Le premier amendement de la Constitution américaine garantit la liberté d’expression. Pourtant, ces derniers temps, le débat autour de ses limites fait rage outre-Atlantique. Dans certains Etats, des collectifs politiques de droite tels que Moms for Liberty poussent pour que les ouvrages décrivant des actes sexuels ne soient plus accessibles aux élèves dans les bibliothèques des écoles publiques. Les gouverneurs républicains n’hésitent alors pas à promulguer des lois en ce sens, même si la censure touche des classiques de la littérature comme « 1984 » de George Orwell ou « Le Meilleur des mondes » d’Aldous Huxley.
Néanmoins, ce mouvement conservateur se voit parfois contrarié par la justice. Le « New York Times » rapporte qu’un juge fédéral de l’Iowa a bloqué temporairement la mise en vigueur d’une loi bannissant certains ouvrages des bibliothèques des écoles publiques.
De nombreuses plaintes
Cette décision fait suite aux plaintes du groupe éditorial Penguin Random House, mais aussi d’auteurs dont les livres ont été censurés et de membres de la communauté éducative qui affirment que cette loi va à l’encontre des premiers et quatorzièmes amendements. Le juge Stephen Locher, nommé par Joe Biden en 2022, a déclaré que « le message sous-jacent de la loi est un effacement de la valeur de ces livres, même quand il s’agit d’oeuvres historiques, de roman primés ou toute autre pièce importante de la littérature ».
Il s’agit d’un revers pour la gouverneure républicaine de l’ Iowa, Kim Reynolds, qui se dit « extrêmement déçue » par cette décision et ajoute qu’« il ne devrait pas y avoir de débat, les livres qui renferment du contenu sexuellement explicite n’ont pas leur place dans les bibliothèques pour enfants. »
Un ancien « swing state »
Une autre partie de la loi, qui imposait des limites dans l’éducation sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre avant la cinquième, a également été bloquée par le juge Stephen Locher. Dans un Etat qui a voté pour Barack Obama en 2008 et 2012 mais pour Donald Trump depuis, Kim Reynolds poursuit un programme conservateur : elle a aussi restreint le droit à l’avortement en juillet 2023.
Cette lutte, affirme le « New York Times », « fait partie d’un débat national plus large sur la question du traitement de la sexualité à l’école ». Encore un sujet polarisant sur lequel les républicains et démocrates vont pouvoir s’écharper pendant la campagne présidentielle.
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