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En hausse par rapport en septembre, les créations d’emplois dans le privé sont en revanche moins importantes que les prévisions des analystes.
Le secteur privé a créé 113.000 emplois en octobre, en hausse par rapport à septembre, tandis que les augmentations de salaire se poursuivent, mais à un rythme ralenti, selon l’enquête mensuelle ADP/Stanford Lab publiée mercredi. C’est plus que les 89.000 emplois créés par le secteur privé en septembre, mais moins que les 130.000 qui était attendus par les analystes, selon le consensus de Market Watch.
Les embauches n’ont pas été tirées par un secteur en particulier, souligne la cheffe économiste d’ADP, Nela Richardson.
Les salaires, qui avaient fortement augmenté deux ans en raison d’une pénurie de main d’oeuvre, contribuant à alimenter l’inflation, ont continué leur hausse, mais bien moins fort, puisque le rythme de hausse est le plus faible depuis fin 2021, +5,7% pour ceux qui ont conservé le même emploi, +8,4% pour ceux qui ont changé.
« Les fortes hausses de salaire post-pandémiques semblent être derrière nous », a commenté Nela Richardson.
Le taux de chômage devrait rester stable à 3,8%
Elle précise que « dans l’ensemble, les chiffres d’octobre dépeignent une situation de l’emploi bien équilibrée. Et même si le marché du travail a ralenti, cela reste suffisant pour soutenir de fortes dépenses de consommation ».
Les chiffres officiels d’octobre seront publiés vendredi, et devraient montrer un net ralentissement des créations d’emplois, attendues deux fois moins élevées qu’en septembre, à 175.000. Le taux de chômage, lui, devrait rester stable, à 3,8%.
La banque centrale américaine (Fed) conclura mercredi midi sa réunion, et devrait maintenir ses taux à leur niveau actuel, pour éviter de faire ralentir trop fort l’activité économique. Cela pourrait, en effet, plomber l’emploi, voire faire plonger les Etats-Unis dans la récession.
« Nous nous attendons à ce que le rythme (des créations d’emplois) se modère en raison des effets décalés et cumulés de la politique monétaire, qui devraient peser sur la demande et les embauches à l’avenir », a commenté Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics.
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