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« Un cheval de Troie ». Après le succès passé des Dogecoin et autre Shiba Inu, nous assistons cette année à une nouvelle vague printanière de memecoins avec le Pepe, le Dogwifhat ou le Floki qui suscitent toujours autant de réactions variées de la part de la grande famille crypto. Certains puristes affichent un parfait dédain pour ce secteur décrié qui n’apporterait rien et qui ne serait qu’un casino degen, quand d’autres mettent en avant le côté fun et original de ces tokens majoritairement à l’effigie de chiens.
Mais en prenant un peu de recul sur les polémiques, les équipes de Messari nous livrent aujourd’hui une analyse singulière qui propose d’envisager le phénomène memecoin sous un angle différent qui pourrait bien réconcilier tout le monde. Et si ces jetons étaient le « cheval de Troie » de la crypto ? Et si le grand public venait au Web3 grâce à ces projets particulièrement farfelus mais ô combien attachants ? On vous explique ça.
Pour Messari, les memecoins participent à l’adoption de la crypto par le grand public
Alors qu’elle participait au sommet crypto Buidl Asia 2024 pour présenter les tendances émergentes de cette année dans le secteur crypto, Maartje Bus, vice-président de la recherche de l’agrégateur de données Messari, s’est livrée à une analyse remarquée du phénomène memecoin. Extrait :
« Les memecoins restent un élément essentiel du marché des cryptomonnaies et pourraient potentiellement constituer une nouvelle classe d’actifs. La crypto est souvent critiquée pour ne pas avoir de cas d’usage pour le citoyen moyen et c’est un commentaire juste. Mais les memecoins ont en fait réussi, de manière constante, à attirer les gens sur la chaîne. »
Maartje Bus, vice-président de la recherche de l’agrégateur de données Messari – Source : The Block
Voici donc le cœur de sa démonstration : les memecoins sont un aimant grand public qui attirent des personnes extérieures à la crypto grâce au côté sympa, fun, facile et abordable. La « memecoin mania », comme elle l’appelle, a de multiples avantages et serait un véritable « cheval de Troie pour la prochaine ère d’applications » à destination de monsieur et madame Toutlemonde.
Tel un cheval de Troie, ces tokens pénètrent dans la vie les gens au Web3
Maartje Bus poursuit ses explications en se projetant dans un avenir pas si lointain que ça :
« Les memecoins pourraient même être un moyen de monétiser l’attention et pourraient facilement être transformés en marché de prédiction comme dans le cas de jetons basés sur les candidats aux élections américaines. Ils pourraient également être considérés comme un service spéculatif au long court comme des billets de loterie ou des penny stocks. »
Maartje Bus, vice-président de la recherche de l’agrégateur de données Messari – Source : The Block
Baromètre de l’humeur des gens ? Sondages déguisés ? Tickets de loto ? En étant utilisés de cette façon, ces jetons deviendraient le moyen de faire entrer de nouveaux utilisateurs dans la crypto « par inadvertance ». Acheter des jetons, les stocker sur des portefeuilles, les vendre, autant de manipulations qui participeront in fine à l’éducation des foules. Qu’un token à tête de chien vêtu d’un bonnet de laine œuvre à sa façon pour évangéliser la population, certains Cypherpunks de la première heure doivent s’étrangler en lisant ça aujourd’hui !
Mais laissons à Maartje Bus son analyse qui saura, à n’en pas douter, relancer le débat autour de ces jetons complètement délirants capables d’atteindre des capitalisations incroyables en quelques jours avant de disparaitre (pour certains) à tout jamais. Car il y va de la crypto comme de toutes les fratries, il faut savoir accepter le grand frère sérieux qui, dans un costume trois pièces impeccables, construit son patrimoine petit à petit en achetant des satoshis tous les mois, mais aussi faire une place à table à la petite sœur un peu déjantée, qui collectionne les NFT de dinosaures et les tokens chiens, juste parce que c’est… marrant. À la veille de ce weekend pascal, il est peut-être temps de réconcilier la grande famille de la crypto et Messari y participe à sa façon.
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