[ad_1]
(BFM Bourse) – Le spécialiste lyonnais des logiciels de dématérialisation des documents de gestion administrative a enregistré une croissance de 15% à taux de changes constants au deuxième trimestre. Ses prises de commandes en France sont reparties de l’avant.
Les petites et moyennes valeurs sont à la peine en Bourse depuis le début de l’année, comme nous l’avions expliqué dans un précédent article. L’ETI lyonnaise Esker, n’échappe pas à la tendance, perdant plus de 4% depuis le 1er janvier.
Toutefois le titre retrouve un peu d’entrain en Bourse ce mercredi, l’action s’adjugeant 9% vers 14h50, à 148,4 euros, à la faveur d’une bonne publication et d’un relèvement de perspectives.
À lire aussi
Au deuxième trimestre de l’exercice 2023, la société spécialisée dans les logiciels de dématérialisation de documents administratifs a enregistré une croissance de 15% à taux de changes constants, pour s’élever à 45,1 millions d’euros. Sur l’ensemble du premier semestre, la croissance passe à 16% hors effets de changes et les revenus totaux à 87,9 millions d’euros. Tant pour le premier trimestre que le pour le premier semestre, la société a atteint un nouveau record en termes de chiffre d’affaires.
>> Accédez à nos analyses graphiques exclusives, et entrez dans la confidence du Portefeuille Trading
Redressement éclair des commandes en France
« Cette performance est d’autant plus remarquable dans le contexte économique actuel qu’elle est de qualité avec des revenus SaaS (« software-as-a-service », un modèle de licence où les logiciels sont hébergés par le fournisseur sur des serveurs distants via le cloud sur internet) en hausse de 18% (au deuxième trimestre). Elle reflète l’excellent niveau des prises de commandes de l’année dernière, ainsi qu’un certain rebond des volumes sur le trimestre », commente Stifel dans une note.
Reste que le point le plus notable se situe probablement au niveau des prises de commandes. Celles-ci ont progressé de 14% hors effets de changes à 4,6 millions d’euros au deuxième trimestre et de 18% au premier semestre à 9 millions d’euros, marquant respectivement le deuxième meilleur trimestre et le meilleur semestre de l’histoire du groupe.
« Le rythme de signatures a été extrêmement dynamique en Europe hors France (+104%), avec notamment une très belle affaire signée au Royaume-Uni », a expliqué l’entreprise.
Mais surtout, les prises de commandes sont reparties à la hausse dans l’Hexagone avec une croissance de 6% au deuxième trimestre, qui fait suite à un plongeon de 36% sur les trois premiers mois de l’année.
Esker a bénéficié de l’enregistrement des premiers contrats liés au changement réglementaire sur la facturation électronique. Dans la loi de finances rectificatives pour 2022, le gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre la facturation électronique pour toutes les entreprises, qui sera ainsi déployée progressivement à compter du 1er juillet 2024.
« Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, devront, pour s’acquitter de leurs obligations, avoir choisi une plateforme de dématérialisation pour échanger leurs factures électroniques et transmettre leurs données à l’administration », explique le ministère de l’Economie et des Finances.
« Cette réforme engendre de nombreuses et très belles opportunités qui vont alimenter la performance française sur les trimestres à venir », vante Esker.
De bon augure pour l’an prochain
L’administration a à ce titre lancé le 1er mai un service d’immatriculation des plateformes de dématérialisation partenaire, au sein de la direction générale des finances publiques (DGFiP). Esker a indiqué avoir finalisé sa demande d’immatriculation et a par ailleurs constitué un groupe d’entreprises volontaires dans le but de participer au projet pilote organisé par la DGFiP pour réaliser les premiers échanges avec la PPF (Portail Public de Facturation) au début de l’année 2024.
« Ce pilote permettra de tester en conditions réelles le bon fonctionnement de bout en bout du dispositif associant l’ensemble des acteurs: portail public de facturation, plateformes partenaires, entreprises utilisatrices et éditeurs de logiciel », explique Bercy.
La mise en œuvre de cette réforme devraient donc accélérer la prise de commandes en France d’Esker. « Ces contrats devraient se multiplier au cours des prochains trimestres », abonde Stifel qui qualifie d' »excellente nouvelle » le retour à la croissance en France des prises de commandes.
A la lueur de cette publication, Esker a légèrement relevé sa prévision de croissance annuelle, resserrant sa projection dans une fourchette allant de 14% à 15% en données comparables, contre un intervalle de 13% à 15% auparavant. La marge d’exploitation est, elle, attendue entre 12% et 14% du chiffre d’affaires.
Stifel a confirmé sa recommandation à l’achat et son objectif de cours de 175 euros. Toutefois, la banque reconnait qu’elle pourrait bien devoir réévaluer à la hausse ses estimations pour 2024. Pour l’heure, en raison du contexte économique peu évident, Stifel table sur une progression de 11% des revenus de 2024. « Néanmoins, si la reprise spectaculaire du marché français se confirme et que les prises de commandes dans le reste du monde continuent de croître à un rythme élevé, Esker pourrait faire bien mieux », prévient-elle.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
Vous suivez cette action ?
Recevez toutes les infos sur ESKER en temps
réel :
[ad_2]
Source link