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Au lendemain du meurtre d’un professeur à Arras, la cheffe du gouvernement participait ce samedi à la remise du Prix Samuel Paty.
Le ton est grave. La Première ministre, Élisabeth Borne, a participé ce samedi à la remise du Prix Samuel Paty, organisée par l’Association des professeurs d’histoire et de géographie à la Sorbonne, au lendemain du meurtre du professeur Dominique Bernard, lors d’une attaque terroriste à Arras, et a promis que « nous ne céderons rien à la violence ».
« Je veux dire notre solidarité et notre peine [aux enseignants]. Je veux aussi avoir une pensée pour les personnes blessées, parfois très gravement, lors de cette attaque », a déclaré, en préambule, Élisabeth Borne, au côté du ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal.
« L’École est un sanctuaire »
« À Arras, c’est une nouvelle fois une école que les terroristes ont voulu attaquer. Ce n’est certainement pas un hasard », a-t-elle insisté, au lendemain de l’attaque qui a fait un mort et trois blessés.
« Nous ne céderons rien à la violence, nous lui ferons face et nous la combattrons. Je veux le dire à tous les enseignants, nous serons au rendez-vous pour assurer la sécurité », a affirmé la cheffe du gouvernement, dans une prise de parole solennelle.
« Vous protéger, c’est protéger la République. L’École est un sanctuaire, nous ferons tout ce qui est nécessaire. »
Message de « cohésion » et d' »unité »
« Ce prix, c’est une promesse d’unité ; notre République est forte parce qu’elle est unie. Les terroristes veulent nous diviser. Notre réponse doit être claire: c’est celle de la cohésion et de l’unité », a-t-elle ajouté.
« Nous ne renoncerons pas, nous continuerons à enseigner la liberté de penser, de débattre », a enfin promis la Première ministre.
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