[ad_1]
La justice a prononcé un non-lieu en faveur des trois gendarmes impliqués dans l’affaire Adama Traoré, mort en juillet 2016 à la suite de son interpellation par des gendarmes à Beaumont-sur-Oise, dans le Val-d’Oise, selon une ordonnance du tribunal judiciaire de Paris révélée par Franceinfo. Selon l’ordonnance « Aucune trace de violences ayant contribué au décès d’Adama Traoré n’a été notée lors des autopsies et des expertises de synthèses ».
Une conclusion contestée par l’avocat de la famille Traoré, Me Yassine Bouzrou qui annonce qu’il va « interjeter appel de cette décision ». Il juge en effet que « Cette ordonnance de non-lieu qui contient des contradictions, des incohérences et de graves violations du droit déshonore l’institution judiciaire ». Selon lui « Les juges se contredisent eux-mêmes dans leur décision et violent la loi afin d’exonérer les gendarmes », poursuit-il.
Dans un communiqué à l’AFP, les avocats qui défendent les trois gendarmes impliqués dans l’arrestation, saluent une décision « logique et conforme à la réalité » quant au « caractère légitime et proportionné de l’interpellation d’Adama Traoré ». Les trois gendarmes n’ont jamais été mis en examen, mais seulement placés sous le statut de témoin assisté.
En novembre 2022 quatre experts mandatés par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme s’étaient inquiétés de « la lenteur de l’instruction, l’absence de mise en examen et le possible manque de garantie d’indépendance, d’impartialité et de transparence dans la procédure en cours ».
Depuis, la mort d’Adama sa soeur Assa Traoré, les proches du jeune homme, et de multiples « comité Adama » dénoncent les violences policières.
[ad_2]
Source link