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Plus de la moitié des projets concernent le transport d’électricité, notamment pour connecter des parcs éoliens en mer ou bâtir des réseaux intelligents qui permettront d’ajuster les flux d’électricité en temps réel.
La Commission européenne a proposé ce mardi une liste de 166 projets transfrontaliers d’infrastructures énergétiques nécessaires pour le développement des énergies renouvelables qui seront éligibles à un soutien financier de l’UE et à des procédures d’autorisation simplifiées.
Plus de la moitié des projets (85) concernent le transport d’électricité, notamment pour connecter des parcs éoliens en mer ou bâtir des réseaux intelligents qui permettront d’ajuster les flux d’électricité en temps réel. Ils devraient être mis en service entre 2027 et 2030.
Quelque 65 projets portent sur l’hydrogène et les électrolyseurs qui produiront ce gaz à partir d’énergie propre, un secteur clé pour la décarbonation de l’industrie.
Encourager le captage et le stockage de carbone
Enfin, la liste inclut 14 projets de réseaux de CO2 afin de contribuer à la création d’un marché pour le captage et le stockage du carbone.
Il s’agit de la sixième liste de projets « d’intérêt commun » présentée par la Commission mais la première qui exclut les énergies fossiles, l’UE ayant décidé de ne plus soutenir les projets liés aux hydrocarbures.
L’Union européenne s’est fixée pour objectif d’atteindre 42,5% d’énergies renouvelables dans la consommation européenne d’ici à 2030, contre un niveau actuel d’environ 22%. Cela doit aider les Vingt-Sept dans leur ambition de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55% d’ici à 2030 avant d’atteindre la neutralité climatique à l’horizon 2050.
« La liste des projets transfrontaliers présentée aujourd’hui dessine la nouvelle carte énergétique de l’Europe. L’ère du financement européen des infrastructures liées aux combustibles fossiles est révolue », s’est félicitée Kadri Simson, commissaire à l’Energie.
Les consommateurs « aussi producteurs »
« Il est temps d’investir dans des infrastructures énergétiques adaptées à un système plus flexible, décentralisé et numérisé, où les consommateurs sont aussi des producteurs – et où la majeure partie de notre énergie provient de sources renouvelables », a-t-elle ajouté.
La liste présentée mardi comprend des infrastructures transfrontalières sur le territoire de l’UE, mais aussi pour la première fois certains projets avec des pays tiers. Elle doit encore être approuvée par le Parlement européen et le Conseil de l’UE, l’instance des Etats membres, dans un délai de deux mois.
La Commission européenne estime à 584 milliards d’euros les investissements nécessaires d’ici à 2030 pour développer et moderniser les réseaux électriques européens afin de les adapter à l’essor de l’éolien et du solaire ainsi qu’à une consommation d’électricité attendue en hausse de 60% sur cette période.
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