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Jean-Luc Mélenchon a affirmé samedi, lors d’un meeting de campagne pour les élections européennes à La Réunion, que le monde est « en danger de guerre générale », soulignant notamment que de nombreux pays connaissent des différents relatifs aux frontières.
En visite à La Réunion dans le cadre de la campagne pour les élections européennes de juin prochain, Jean-Luc Mélenchon (LFI) a estimé ce samedi 6 avril que le monde était « en danger de guerre générale ».
« J’ai quelque chose à dire que je veux qu’on entende dans l’Hexagone, la période (…) est très dangereuse », a lancé le dirigeant de la France Insoumise aux 1.600 personnes venues assister à un meeting de campagne à la Saline, sur la côte ouest de l’île.
« 126 nations dans le monde ont un différend frontalier » a-t-il ensuite recensé. « Nous devons prendre le problème à la racine et dès maintenant prendre des positions politiques » a-t-il ajouté. « La vieille Europe d’où sont parties deux guerres mondiales, est toujours là, pourrie de l’intérieur », a encore dit l’ancien député européen.
Appel à un embargo sur les armes en direction d’Israël
Dans son discours, Jean Luc Mélenchon a également mis en garde contre l’émergence d' »une guerre de génocide qu’on a vu se dessiner ici et là jusqu’à Gaza ». « J’ai voulu ici à La Réunion », avant-poste français dans la zone océan Indien, « faire de nouveau ce rôle de lanceur d’alerte politique », a-t-il poursuivi lors de ce meeting de soutien à la liste LFI où l’eurodéputé réunionnais Younous Omarjee est en deuxième position, derrière Manon Aubry.
« Au parlement européen, Younous Omarjee, Manon Aubry et toute leur équipe voteront pour l’embargo sur les armes en direction du gouvernement d’Israël de Monsieur Netanyahu », a-t-il affirmé.
A La Réunion où, selon l’Insee, 36% des habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté et le chômage frappe plus de 115.000 des quelque 900.000 habitants, ses positions en faveur, notamment, d’un meilleur partage des richesses, trouvent un écho particulier.
LFI deuxième à La Réunion en 2019
Dans ce département – où Jean-Luc Mélenchon a effectué plusieurs séjours ces dernières années – comme dans plusieurs territoires des Outre-mer, il s’était largement placé en tête du premier tour de l’élection présidentielle de 2022, avec 40,26% des voix, loin devant Marine Le Pen à 24,73% et Emmanuel Macron à 18,04%.
S’il n’y avait que « les votes de La Réunion et des autres territoires ultramarins, je serais maintenant le premier président de la République issu de la France Insoumise », a commenté Jean-Luc Mélenchon, déclenchant l’hilarité du public.
Plusieurs élus, dont Huguette Bello, présidente divers gauche du conseil régional, placée en dernière position sur la liste LFI, ont assisté au meeting. Aux élections européennes de 2019, la liste La France Insoumise, déjà conduite par Manon Aubry, s’était classée deuxième (19,03%) derrière celle du Rassemblement National menée par Jordan Bardella (31,24%). Le scrutin avait été marqué par une abstention massive des Réunionnais (69,34%).
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