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Publié le 19 nov. 2023 à 17:00Mis à jour le 19 nov. 2023 à 18:00
Giancarlo Giorgetti est rassuré. Le ministre de l’Economie italien, qui assure « craindre plus les marchés que Bruxelles » lorsqu’il élabore un budget, de son propre aveu, « compliqué », est soulagé par le verdict de Moody’s. La plus sévère des agences de notation a décidé, vendredi, de relever la perspective de la note de l’Italie, qui passe de négative à stable, et de maintenir la note de sa dette à long terme, à Baa3.
A Rome on redoutait une nouvelle flambée du spread (l’écart de taux à 10 ans entre la dette d’Etat italienne et celle de l’Allemagne). Elle est retombée à son plus bas en deux mois : 175 points de base. Si Moody’s avait fait basculer la note de Rome dans la catégorie « spéculative », classant ainsi sa dette parmi les obligations poubelles (« junk bonds » en anglais), le spread aurait flambé à plus de 235 points, selon les observateurs. Une nervosité des marchés que les fragiles finances transalpines ne peuvent se permettre.
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