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La Première ministre s’est rendue à L’Haÿ-les-Roses, dans le Val-de-Marne, afin d’assurer le maire de son soutien, après l’attaque à la voiture bélier de son domicile.
La Première ministre Élisabeth Borne a assuré ce dimanche aux maires, après l’attaque à la voiture-bélier de la maison de l’édile de L’Haÿ-les-Roses, dans le Val-de-Marne, que le gouvernement ne « laissera(it) passer aucune violence » et que « la plus grande fermeté » serait appliquée dans les sanctions.
« Nous ne laisserons rien passer. Nous serons aux côtés des maires », a déclaré la cheffe du gouvernement qui s’est rendue dans la ville apporter son soutien au maire Vincent Jeanbrun (LR), avec notamment le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Vers 01h30 du matin, un véhicule destiné à prendre feu a pénétré dans l’enceinte du pavillon du maire de L’Haÿ-les-Roses, incendiant le portail et un véhicule de la famille. Son épouse s’est fracturé une jambe en fuyant avec ses deux enfants de cinq et sept ans.
Une attaque « intolérable »
« On a tous été très choqués » par cette attaque « intolérable », a déclaré Élisabeth Borne devant la presse, après une visite d’une heure trente à la mi-journée, à l’hôtel de ville puis dans les locaux de la police municipale.
« On est très mobilisé pour rétablir l’ordre républicain » et « cela a permis globalement que la nuit dernière soit plus calme », a-t-elle souligné. « Mais les actes » comme à L’Haÿ-les-Roses et « les attaques sur les bâtiments publics » sont « inacceptables ».
« Je veux dire à tous les élus qui peuvent être dans un désarroi » que « nous ne laisserons rien passer » et pour les auteurs, « nous avons demandé à la justice, aux procureurs, la plus grande fermeté », a poursuivi Élisabeth Borne.
« On ne va pas laisser (les élus) seuls »
Le président de l’Association des maires de France (AMF) a invité maires et citoyens à se rassembler sur le parvis de toutes les mairies de France, qui feront sonner leur sirènes, après l’attaque à L’Haÿ-les-Roses.
« Cela fait plusieurs mois que l’on travaille sur ces questions de violences » sur les élus, a rappelé la Première ministre qui avait rencontré encore jeudi leurs associations.
Lors de la réunion à la mairie, elle a indiqué « regarder comment on accompagne les villes qui ont des équipements détruits ». « On ne va pas vous laisser seuls, on sera aux côtés des maires, aussi des maires qui ont une difficulté pour accompagner les jeunes pendant les vacances », a-t-elle lancé.
L’épouse du maire opérée ce dimanche
Vincent Jeanbrun, visiblement marqué, lui avait décrit auparavant les violences perpétrées dans sa commune de plus de 30.000 habitants. « On n’est plus dans une logique de pression ou quoi que soit. On était dans l’animalité pure », selon lui.
Sa femme, qui s’est fait opérer dimanche midi, « a découvert qu’elle ne marcherait pas pendant trois mois » et sa fille « s’est fendu l’arcade » sourcilière, a-t-il répondu à Élisabeth Borne qui prenait des nouvelles.
Également présente, la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse a souligné que « ça pose le problème sur la sanction ». La justice « tape très fort », a répondu Gérald Darmanin.
La nuit de samedi à dimanche a été marquée par de nouvelles émeutes consécutives à la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre lors d’un contrôle routier, mais dans l’ensemble leur intensité a été moindre que lors des précédentes.
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