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La liste du PS et de Place publique est actuellement créditée de 8 à 10% des voix. A plus ou moins égalité avec celle écologiste conduite par Marie Toussaint.
Verts, socialistes, « arrêtez les conneries, mettez-vous ensemble », a exhorté ce samedi 20 janvier l’ancien eurodéputé écologiste José Bové venu soutenir à Bordeaux Raphaël Glucksmann, probable tête de liste socialiste pour les européennes.
« Je ne comprendrai pas que le 9 juin on n’ait pas dans l’urne un bulletin qui réunisse toutes ces sensibilités de gauche et écologiques », a-t-il lancé aux plusieurs centaines de personnes réunies au meeting du président du petit parti Place publique.
La liste du PS et de Place publique est actuellement créditée de 8 à 10% des voix. A plus ou moins égalité avec celle écologiste conduite par Marie Toussaint.
Moyen de « lutter contre l’extrême droite »
Pour José Bové, « passer par-dessus les différences pour faire liste commune (…) est le meilleur moyen de lutter contre l’extrême droite », en tête des sondages.
« Ce n’est qu’après cette union qu’on pourra faire campagne, là elle aura de la gueule la campagne! », s’est-il exclamé, acclamé par près d’un millier de personnes.
L’ancien eurodéputé écologiste a toutefois balayé l’idée de rejoindre la liste menée par l’essayiste de 44 ans.
« Une opportunité de bouleverser la scène politique »
Prônée par certains socialistes, l’idée d’une liste commune PS-écologistes aux européennes commence à monter. Raphaël Glucksmann, déjà candidat du PS en 2019 (6,19%), plaide lui aussi pour un rapprochement, mais plutôt derrière lui.
« Il y a des partis avec lesquels on peut avoir une vision de l’Europe proche, à commencer par les socialistes (…) et ensuite les Verts, parce qu’il n’y a pas de suspicion d’être anti-européen ou eurosceptique », a indiqué Raphaël Glucksmann.
« Il n’y a pas de négociations, on ne fait pas de forcing », a-t-il ajouté.
Mais « si à un moment il y a un changement de stratégie des Verts, il y aura une discussion. Car il y a là une opportunité de bouleverser la scène politique française », a poursuivi l’eurodéputé français.
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