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Les déboires judiciaires de Donald Trump n’en finissent pas. Seulement deux jours après avoir été inculpé pour « complot contre l’Etat », il vient de plaider non-coupable vendredi face à de nouvelles charges menées contre lui dans le dossier sur les archives de la Maison Blanche.
Dans cette affaire – une parmi les trois au pénal – l’ancien président américain, qui se présente à l’élection présidentielle de 2024, avait été inculpé avec pas moins de 37 charges retenues contre lui. Il est notamment accusé d’avoir soustrait et entreposé des documents, parfois classés secret-défense, issus de la Maison Blanche dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, sans en avoir l’autorisation après la fin de son mandat en 2020.
Il avait déjà plaidé non-coupable pour ces premières accusations. Mais de nouveaux éléments ont été rajoutés au dossier à la fin du mois de juillet : les procureurs l’accusent d’avoir tenté de supprimer les images de vidéosurveillance nécessaires à l’enquête.
Multiplication des chefs d’accusation
Le procès doit se tenir en mai 2024 en Floride. Donald Trump a également annoncé vendredi qu’il refusait de se présenter à la comparution du 10 août où seront présentées les charges formellement retenues contre lui.
Désormais, l’ancien président des Etats-Unis est accusé à la fois de « rétention illégale d’informations portant sur la sécurité nationale », d’ « entrave à la justice » et de « faux témoignage », mais aussi d’avoir demandé à un employé de sa résidence de « supprimer des images de vidéosurveillance du Club de Mar-a-Lago pour éviter que ces images ne soient remises » à la justice. Deux de ses assistants, Walt Nauta et Carlos de Oliveira, sont également poursuivis.
Des juges se sont par ailleurs inquiétés du comportement de Donald Trump sur les réseaux sociaux vendredi. Ce dernier a publié sur sa plateforme Truth Social le message « Si vous vous en prenez à moi, je m’en prendrai à vous ». Les procureurs ont cité ce message dans leur demande d’ordonnance de protection – habituelle dans les affaires pénales – interdisant à Donald Trump et à ses avocats de divulguer publiquement les éléments de preuve en leur possession.
2024, année de tous les dangers
L’année 2024 risque d’être celle de tous les dangers pour le subversif Donald Trump. Plusieurs procès, au pénal et au civil, attendent l’ancien premier homme des Etats-Unis. Jeudi, il a comparu devant un tribunal à Washington, où il a été inculpé pour « complot contre l’Etat » . Des charges qui découlent de son rôle dans une présumée manipulation des votes lors de l’élection présidentielle de 2020, mais aussi dans l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021.
Lors d’un discours de campagne en Alabama vendredi, le candidat a dénoncé une inculpation « ridicule » et illégale, ainsi qu’une instrumentalisation de la justice de la part de l’actuel président Joe Biden. « C’est un acte désespéré de la part d’un pathétique Joe Biden « la Crapule » et de ses voyous de la gauche radicale afin de préserver leur mainmise sur le pouvoir », a-t-il martelé.
« Chaque fois qu’ils m’inculpent, nous montons dans les sondages », a-t-il poursuivi. « Il nous manque une inculpation supplémentaire pour gagner cette élection ». En outre, les multiples accusations auxquelles fait face Donald Trump ne semblent pas avoir entamé le soutien de ses supporters républicains, à un peu plus d’un an de l’élection présidentielle américaine. L’ex-locataire de la Maison-Blanche est aujourd’hui donné largement favoris pour la primaire des Républicains. Il devance son rival républicain, le gouverneur de Floride Ron DeSantis, de 39 points d’après les sondages.
Avec AFP
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