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Dans le cadre du projet de loi de finances, le budget du ministère des Armées va croître en 2024 de 3,3 milliards d’euros (+7,5%) pour atteindre 47,2 milliards d’euros conformément à la LPM 2024-2030.
Le projet de loi de finances présenté mercredi par le gouvernement n’a pas abîmé le budget des armées pour 2024, première année de la loi de programmation militaire (LPM). Conformément à ce qui a été défini et approuvé par le Parlement le 13 juillet, il atteindra 47,2 milliards d’euros, soit 7,5% de hausse (3,3 milliards d’euros) par rapport à 2023. Sur les sept prochaines années, les armées disposent d’une enveloppe de 413 milliards d’euros en hausse de 43% par rapport à la précédente LPM.
La progression se poursuit depuis 2017, date de la première élection d’Emmanuel Macron comme chef de l’Etat. Comme le signale le ministère des Armées, ce budget à progressé de 46% depuis la première élection d’Emmanuel Macron. La progression doit permettre d’atteindre 2% du PIB. En 2024, le budget défense s’en approche avec 1,94%.
« Le PLF 2024 permet de consolider notre supériorité opérationnelle en assurant la cohérence des différentes composantes d’une armée d’emploi », explique le ministère des Armées.
Equipements, recrutement et renseignement
Dans le détail, les 47,2 milliards d’euros seront consacrés à des commandes pour 13,6 milliards d’euros, hors dissuasion. 2024 sera aussi une année importante en termes de livraisons avec 13 Rafale, le sous-marin nucléaire d’attaque Tourville dans le cadre du programme Barracuda, une cyberfrégate de défense et d’intervention (FDI), deux A400M, 274 blindés Scorpion (138 Griffon, 103 Serval et 33 Jaguar), 12 canons Caesar, 103 ambulances et pour 1,5 milliard d’euros supplémentaires de munitions de tout type.
Les budgets pour les programmes SCAF (système de combat aérien du futur) et MGCS (char du futur) seront respectivement de 307 et 22 millions d’euros. La contribution à l’Otan pèsera 302 millions d’euros. Un montant de 1,2 milliard d’euros sera dédié à l’innovation.
Les services de renseignement ne sont pas en reste avec un budget de 500 millions d’euros répartis à 425 millions pour la DGSE (direction générale de la sécurité extérieure), 65 millions pour la DRM (direction du Renseignement militaire) et 51 pour la DRSD (Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense).
Un effort important sera consacré à la maintenance et à l’entretien des matériels. Ce poste bénéficie d’une hausse de 745 millions d’euros (+15%) pour un montant total de 5,7 milliards d’euros. C’est le second poste à bénéficier d’un tel redressement après la dissuasion en augmentation de 750 millions d’euros.
« Cet effort va permettre une amélioration de l’entraînement, des taux de disponibilité des matériels et de l’activité des forces dans leur préparation opérationnelle », précise le ministère.
Un effort particulier est prévu pour les ressources humaines afin non seulement de recruter, mais aussi fidéliser le personnel avec un budget en hausse de 577 millions d’euros (+5%) pour la masse salariale. En 2024, le ministère des Armées prévoit de recruter 28.300 militaires et civils (renseignement, cyber, unités opérationnelles et soutien aux exportations). Des « mesures salariales » d’un montant de 184 millions d’euros seront d’ailleurs consacrées aux métiers en tension comme le cyber, la santé, la dissuasion.
L’un des rares postes en recul est le montant des provisions destinées à financer les opérations extérieures françaises. Une conséquence du retrait des troupes françaises du Mali. En 2024, le montant des Opex passera de 1,2 milliard à 800 millions d’euros.
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