DIRECT. « On a besoin de nos agriculteurs »: Gabriel Attal visite une exploitation maraîchère en Indre-et-Loire

Gabriel Attal dit envisager des mesures « supplémentaires » contre la « concurrence déloyale » d’autres pays.

« Ce n’est pas normal que vous soyez empêchés d’utiliser certains produits et que des pays voisins eux les utilisent et que ça (la marchandise) arrive ensuite chez nous », a-t-il déclaré.

Gabriel Attal dit ne pas vouloir « d’interdiction sans solution », en citant l’exemple de le réautorisation des néonicotinoïdes sur les betteraves.

« J’ai conscience des injonctions contradictoires », déclare Gabriel Attal lors d’un échange avec des agriculteurs en Indre-et-Loire.

« On a besoin de nos agriculteurs », a-t-il aussi assuré.

Gabriel Attal échange des agriculteurs. « On a une pression (…) Ca fait 25 ans que je suis agricultrice, je n’ai jamais rencontré les problèmes que j’ai aujourd’hui », lui explique une exploitante.

« Ça fait longtemps qu’on dit que ça va mal. Les agriculteurs ne comprennent plus où on veut les emmener », affirme un autre agriculteur.

Gabriel Attal arrive dans une exploitation maraîchère à Parçay-Meslay, en Indre-et-Loire. Cette dernière est tenue par le vice-président de la FDSEA du département.

Le Premier ministre devait initialement visiter un élevage bovin.

Le président des Jeunes Agriculteurs d’Île-de-France évoque « sept points de blocage » pour réaliser le « siège » de Paris lundi.

« Suite à l’arrêt de points de manifestations entravant la circulation, un grand nombre de secteurs autoroutiers ont pu être réouverts dans la nuit », indique sur son compte X Vinci Autoroutes.

Alors que des syndicats appellent à « faire le siège de Paris », « on fera attention à ce que cette liberté de circulation ne soit pas entravée dans la durée », indique la porte-parole des députés Renaissance Maud Bregeon sur France info.

Interrogée sur la tolérance demandée aux forces de l’ordre vis-à-vis des agriculteurs, la députée des Hauts-de-Seine souligne que « l’immense majorité des manifestations sont non violentes ».

Interrogé sur les législations européennes en matière d’environnement, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu assure au JDD que « préserver notre biodiversité, c’est protéger nos agriculteurs ».

La loi sur la restauration de la nature, qui doit être approuvée par le Parlement européen, « n’aura pas d’impact sur la surface des terres agricoles », veut rassurer le ministre.

Le président des Républicains (LR) Éric Ciotti plaide pour un revenu minimum de 1.500 euros net mensuels pour les agriculteurs et estime dimanche, dans un entretien au JDD, que les réponses du gouvernement à leur colère sont « ridiculement faibles ».

« Nous devons mettre en place un dispositif d’accompagnement financier des agriculteurs qui vivent sous le seuil de pauvreté. Aucun agriculteur ne doit gagner moins de 1.500 euros net par mois », affirme Eric Ciotti.

« Le combat des agriculteurs est celui d’une France du bon sens et du travail qui ne doit pas disparaître », ajoute-t-il.

Plus d’informations ici.

Sur le terrain, la situation connaît une nette tendance à l’accalmie depuis samedi et la circulation a repris sur un certain nombre d’axes routiers, comme sur l’A6 en Saône-et-Loire, l’A51 dans les Alpes-de-Haute-Provence ou encore l’A64 près de Toulouse.

Séverin Sergent, membre des Jeunes agriculteurs d’Eure-et-Loir, annonce sur BFMTV une « semaine noire » à Paris.

Le réseau FNSEA et Jeunes Agriculteurs du Grand Bassin Parisien a annoncé un « siège » de la capitale dès lundi.

« Dès lundi 29 janvier à 14h les agriculteurs des départements: l’Aisne, l’Aube, l’Eure, l’Eure & Loir, l’lle-de-France, la Marne, le Nord, l’Oise, le Pas-de-Calais, la Seine & Marne, la Seine-Maritime et la Somme, membres du réseau FNSEA et Jeunes Agriculteurs du Grand Bassin Parisien entament un siège de la capitale pour une durée indéterminée », promettent les deux syndicats, qui représentent la majorité de la profession au niveau national.

« Tous les axes lourds menant à la capitale seront occupés par les agriculteurs », ajoutent-ils dans un bref texte.

Alors que le Premier ministre a annoncé vendredi soir plusieurs mesures de soutien aux agriculteurs, la mobilisation se poursuit partiellement ce week-end, signe que ces annonces n’ont pas pleinement convaincu.

Pour comprendre pourquoi certains agriculteurs poursuivent leur combat, cliquez ici.

Le chef du gouvernement Gabriel Attal est attendu ce matin vers 10h15 dans une exploitation d’Indre-et-Loire, deux jours après ses annonces qui n’ont pas convaincu les principaux syndicats, FNSEA en tête.

Lire ici plus d’informations sur le déplacement de Gabriel Attal.

Malgré les annonces de Gabriel Attal, de nombreux agriculteurs entendent poursuivre leur mobilisation, à l’appel des principaux syndicats. Celle-ci pourrait prendre une autre forme et se déplacer vers la capitale.

Lire ici notre article sur la suite du mouvement.

Bonjour à tous, bienvenue dans ce direct consacré au suivi de la mobilisation des agriculteurs.

Ce matin, le Premier ministre Gabriel Attal doit visiter une exploitation d’Indre-et-Loire. Si les blocages sont moins nombreux dans le pays, des syndicats du bassin parisien préparent le « siège » de la capitale.