DIRECT. Gabriel Attal interpellé à l’Assemblée nationale sur la mort d’une agricultrice

Le député Horizons André Villers veut que Gabriel Attal aille à la rencontre des agriculteurs.

« Il faut qu’il trempe ses bottes dans la boue », a lancé ce député de l’Yonne.

Le Premier ministre a échangé avec des agriculteurs samedi lors d’un débat avec des habitants dans le Rhône. Il a également reçu la FNSEA et les Jeunes agriculteurs lundi à Matignon.

Le ministre de l’Agriculture a appelé les députés « à ne céder à aucune démagogie, aucune facilité » pour répondre à la colère des agriculteurs.

Marc Fesneau devait présenter une loi agricole, promesse d’Emmanuel Macron depuis des mois. Elle a finalement été reportée.

« Nous sommes tous paysans », a lancé le député PS Dominique Potier, en rendant hommage à l’agricultrice mort sur un barrage bloqué par des collègues.

Il a chaleureusement été applaudi dans l’hémicycle par ses collègues.

Le député socialiste Dominique Potier est le premier député à interpeller le gouvernement sur la mort d’une femme sur un barrage d’agriculteur très tôt ce matin.

Son conjoint et sa fille de 14 ans sont également hospitalisés.

L’opérateur Vinci annonce avoir pris en compte les manifestations d’agriculteurs en cours sur son réseau. Il estime que ces « difficultés » sont « susceptibles de durer » et appelle tous les conducteurs à bien s’informer en amont des trajets.

Gabriel Attal recevra ce soir la Coordination rurale, puis la Confédération paysanne demain matin, comme l’ont expliqué les organisations.

Ces groupes, respectivement les 2e et 3e organisation syndicale, regrettent que le Premier ministre n’ait dans un premier temps reçu que la puissante FNSEA et le mouvement des Jeunes agriculteurs.

« On a été extrêmement choqué hier que le Premier ministre ne convie à sa table que la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs. On est quand même cinq syndicats représentatifs dans le pays », a déclaré à l’AFP Laurence Marandola, porte-parole de la Confédération.

Toujours sur X, le président s’adresse aux agriculteurs. Il indique avoir demandé à son gouvernement d’être « pleinement mobilisé » pour mettre en place des « solutions concrètes » à leurs « difficultés ».

Sur X, le président de la République Emmanuel Macron a fait part de son chagrin après l’accident qui a coûté la vie à une agricultrice à Pamiers dans l’Ariège.

« Le drame de Pamiers nous bouleverse tous. Je pense avec émotion aux victimes et à leurs proches endeuillés », déplore le président.

La FDSEA de Vendée et les Jeunes agriculteurs du département annoncent à Ouest-France des « opérations de péages ouverts sur tout le département » ce mardi.

« Ces actions marquent le début d’une opération qui pourra se prolonger et se répandre si le Gouvernement ne réagit pas! », indiquent-ils dans un communiqué.

Au moins une dizaine de lieux de blocage sont recensés ce mardi, principalement dans la région Occitanie, mais le mouvement tend à s’étendre à d’autres régions et départements français. Voici les lieux identifiés à ce stade:

Dans un communiqué, la préfecture de la Drôme fait le point sur la circulation de véhicules sur l’A7 dont « le blocage (…) par les agriculteurs est toujours en cours ».

L’interruption du trafic devrait se poursuivre « jusqu’à tard dans la nuit de mardi à mercredi », précise la préfecture.

La députée insoumise Aurélie Trouvé annonce redéposer « une proposition de loi pour des prix planchers rémunérateurs pour les agriculteurs ».

Un texte avait déjà été présenté par LFI le 30 novembre dernier à l’occasion de leur niche parlementaire et refusé de peu, avec 168 votes contre et 162 pour. Une marge rare pour un texte porté par ce groupe d’opposition.

La prochaine niche parlementaire des insoumis n’est pas avant l’année prochaine, Aurélie Trouvé appelle pourtant à ce que sa proposition soit « examinée au plus vite ».

La fille de l’agricultrice tuée dans l’accident sur un point de blocage ariégeois est toujours dans un état critique, contrairement à ce qu’avait annoncé le parquet de Foix. L’adolescente de 14 ans, et son père, sont en soins intensifs.

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« J’adresse toutes mes condoléances à la famille de l’agricultrice percutée ce matin, dans l’Ariège, par une voiture », a écrit sur X le président du Rassemblement national Jordan Bardella.

« Ce drame terrible s’ajoute aux immenses difficultés que vivent nos agriculteurs, mobilisés depuis des mois pour défendre leur outil de travail et leur dignité », a-t-il ajouté.

Edit: le parquet est finalement revenu sur cette information quelques instants plus tard. La jeune fille n’est pas morte et se trouve toujours dans un état critique.

L’adolescente de 14 ans, grièvement blessée dans l’accident qui a coûté la vie à sa mère, sur un point de blocage ariégeois, est morte, a appris BFMTV auprès du parquet de Foix.

Le père, également blessé, est toujours en soins intensifs.

Un drame a eu lieu en marge de la mobilisation des agriculteurs, en colère contre la hausse des taxes et l’accumulation de normes ce mardi 23 janvier. Une mère de famille a perdu la vie après un grave accident survenu à Pamiers, en Ariège, au niveau d’un barrage d’agriculteurs.

>> Ce que l’on sait de l’accident

« Aujourd’hui, tous nos agriculteurs sont en deuil. Notre Nation est bouleversée et solidaire », a écrit le Premier ministre Gabriel Attal sur X, après la mort d’une agriculture, mortellement percutée par une voiture sur un barrage ariégeois.

« Au nom du Gouvernement, je veux dire ma peine et adresser mon plein soutien à la famille et aux proches des victimes », a-t-il ajouté, assurant que « nous sommes et resterons » aux côtés des agriculteurs.

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Marc Fesneau se rendra dans l’Ariège dans la journée, a appris BFMTV de l’entourage du ministre de l’Agriculture. Plus spécifiquement, il s’y rendra après la séance de Questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.

Les agriculteurs appelés à manifester devant la préfecture des Alpes-Maritimes à Nice. Ce mardi 23 janvier, Jean-Philippe Frère, président de la FDSEA dans le département, indique à BFM Nice Côte d’Azur qu’un appel à manifester est lancé par le syndicat pour vendredi 26 janvier, au matin.

Les agriculteurs sont invités à venir avec leurs tracteurs. « On ne veut pas bloquer la circulation, on ne veut pas gêner les gens qui travaillent », assure le président de la FDSEA.

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Simon Bertoux, préfet de l’Ariège, s’est exprimé devant la presse après l’accident mortel sur un blocage de Pamiers. Il a indiqué que le barrage a été levé, « par respect pour la famille ». « Il n’y aura plus de barrages en Ariège », a-t-il ajouté.

Le dispositif de sécurité, installé autour du barrage, « était parfaitement conforme », a ajouté Simon Bertoux. « On ne s’explique pas les raisons qui ont conduit le véhicule qui a occasionné cet accident à contourner un certain nombre d’éléments qui empêchaient l’accès », a souligné le magistrat, rappelant que la piste de l’accident était privilégiée.

Une enquête ouverte pour « homicide involontaire aggravé » et « blessures aggravées » a été ouverte après la mort d’une agriculture sur un blocage ariégeois, a indiqué Olivier Mouysset, procureur de la République de Foix, dans un communiqué.

Le procureur explique que le véhicule qui a percuté l’agricultrice circulait sur la double voie quand il a heurté « un mur de bottes de paille, érigé sur toute la hauteur jusqu’au pont ». Derrière ce mur de paille, « des manifestants se restauraient » sous un barnum.

Le véhicule a percuté trois personnes: la victime, son mari et sa fille. « Au regard des tout premiers éléments de l’enquête, qui débute à peine, les faits en cause ne paraissent pas revêtir un caractère intentionnel », ajoute le procureur.

Le conducteur, âgé de 44 ans, est inconnu des services de police et ses tests d’alcoolémie et stupéfiants sont négatifs. Les trois occupants du véhicule ont été placés en garde à vue et « seront entendus très rapidement ».

Dans un nouveau point de situation à 10 heures sur la blocage de l’A7, le préfet de la Drôme indique que 5 kilomètres d’embouteillage se sont formés dans le sens Nord, 6 dans le sens Sud/Nord.

Des « manœuvres » sont engagés pour pouvoir faire sortir les poids lourds bloqués. « Une trentaine de militaires du groupement de gendarmerie de la Drôme sont déployés pour sécuriser la zone et organiser les manœuvres », ajoute la préfecture.

Cette dernière indique par ailleurs que les « réseaux secondaires sont extrêmement saturés » et invite les usagers « à différer tout déplacement non indispensable ».

Sur X, le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a réagit à la mort d’une agriculture, sur un point de blocage ariégeois ce matin.

« Dans le cadre d’une action syndicale pour défendre sa profession et exprimer ses attentes, une jeune agricultrice est décédée tôt ce matin en Ariège. Je pense à elle, je pense à son conjoint et à sa fille qui luttent encore pour leur vie », a-t-il écrit, déplorant « un drame pour nous tous ».

« J’adresse mes condoléances très émues à sa famille et à ses collègues de l’Ariège », a-t-il ajouté.

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Des agriculteurs déversent des tripes devant la préfecture du Lot-et-Garonne, à Agen, ainsi que du lisier. De la peinture rouge a également été étalée sur les murs.

À Agen, les agriculteurs bloquent toujours aujourd’hui l’A62, où ils ont pris position avec des dizaines de tracteurs lundi après-midi.

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« Ce qui vient de se passer en Ariège est un drame pour notre pays », a écrit sur X Fabien Roussel, patron du PCF, après la mort d’une agricultrice sur un point de blocage. « J’invite les Français à signifier leur soutien et leur aide aux paysans. Que la Nation soit à leur côté », a-t-il ajouté.

Du côté de La France Insoumise, le coordinateur et député Manuel Bompard a déploré une « terrible nouvelle ».

« C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons le décès d’une femme, fauchée par une voiture à Pamiers, lors d’une manifestation d’agriculteurs », a écrit de son côté Marine Le Pen.

Jérôme Bayle, éleveur de bovins à viande et figure de la contestation des agriculteurs, a fait part de son émotion sur BFMTV après la mort d’une agricultrice sur un point de blocage ariégeois.

« Les mots me manquent, car je connaissais très bien la victime et sa famille (…) Je n’ai pas de mots. C’est une famille entière qui est décimée », a-t-il déclaré, très ému. « L’émotion est vraiment trop forte. »

D’après une source proche de l’enquête à BFMTV, les premiers élements de l’enquête autour de la mort d’une agricultrice sur un point de blocage ariégeois indiquent que la piste de l’accident est privilégiée.

La mère de famille, son mari et leur fille, n’aurait pas été percutés volontairement.

Le conducteur du véhicule est un homme, et deux femmes étaient également présentes dans l’habitacle. De nationnalité étrangère, ils se dirigeaient vers l’Andorre.

Après l’accident qui a coûté la vie d’une mère de famille sur le point de blocage de Pamiers, en Ariège, les Jeunes Agriculteurs et la FDSEA du département, annoncent lever le blocage de la N20.

« Cette décision fait suite à un terrible accident causé par un véhicule extérieur qui a forcé le barrage de sécurité », écrivent-ils dans un communiqué.

« Les Jeunes Agriculteurs et la FDSEA de l’Ariège témoignent tout leur soutien aux proches et à la famille des victimes ».

Invitée sur les antennes de BFMTV et de RMC, la députée européenne Nadine Morano a tenu à apporter son soutien aux agriculteurs encolère qui bloquent plusieurs axes routiers en France. « C’est une profession qui est en première ligne pour nous nourrir, et qui est contrainte à des normes environnementales sans précédent », dit-elle.

Elle a particulièrement pointé les députés européens du groupe Renaissance, qui selon elle sont dans une « stratégie de décroissance » et « cèdent aux verts » au Parlement européen. « C’est du lobby vert », accuse-t-elle.

« On ne peut pas dire aux agriculteurs ‘vous devez aller travailler’, et on vous met des bâtons dans les roues sur tout ce que vous devez faire », reprend encore l’eurodéputée.

Puis, Nadine Morano a de nouveau dénoncé « le double discours » des Macronistes « qui votent des textes qui vont à l’encontre des intérêts des agriculteurs, qui leur mettent des contraintes insupportables. Et maintenant on leur dit ‘on va vous écouter.' »

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Une mère de famille est morte à Pamiers, en Ariège, après avoir été heurtée par un véhicule alors qu’elle se trouve sur un point de blocage.

Son mari et sa fille, âgé de 14 ans, ont été blessés. Ils ont été pris en charge par les secours et sont en urgence absolue, a appris BFMTV de source proche de l’enquête.

Le blocage de l’A7 se poursuit. L’autoroute est toujours bloquée dans les deux sens au niveau de Saint-Rambert-d’Albon, par des agriculteurs.

Comme l’a indiqué la préfecture de la Drôme à BFMTV, il y a actuellement 10 kilomètres de bouchon dans un sens, cinq dans l’autre. Entre 20 et 30 tracteurs sont présents sur les voies pour bloquer la circulation.

De nombreux poids lourds sont bloqués. La préfecture explique que des mesures supplémentaires vont être prises mais, à ce stade, il n’est pas prévu de débloquer l’autoroute.

« Quand on est sur ces barrages, il a toujours beaucoup de dignité. Ces agriculteurs sont là bien malgré eux », a rappelé sur BFMTV Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA. « Il y a besoin de changer. »

Quant à l’accident mortel survenu sur le point de blocage de Pamiers, dans l’Arière, « ca va renforcer la détermination » du mouvement, a-t-il assuré.

Si Gabriel Attal ne soumet pas son discours de politique générale à un vote, « il y aura une motion de censure », a promis le chef de file du PCF Fabien Roussel sur Europe 1.

« Je lance le défis à l’ensemble des députés. Si nous sommes contre la hausse des factures d’électricité, des franchises médicales et le retour de la détaxe sur le GNR (gazole non routier, utilisé par les agriculteurs), j’appelle l’ensemble des députés à voter la motion de censure », a lancé le député du Nord.

« Il faut faire tomber ce gouvernement », a encore insisté Fabien Roussel, dénonçant un « racket » des Français.

Plus d’informations ici.

Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA, s’est exprimé sur BFMTV, après l’accident mortel survenu sur le point de blocage de Pamiers, dans l’Ariège.

« L’agricultrice se trouvait avec son mari, son enfant, derrière une meule de paille », a-t-il détaillé, évoquant « quelqu’un qui aurait voulu forcer un barrage ».

« Ça ne donne que du sens et des valeurs à notre combat », a-t-il ajouté, déplorant « un drame ». « Si cette famille était sur ce barrage, c’est qu’il y a un mal-être. »

Dans un communiqué, le préfet de l’Ariège est revenu sur l’accident mortel sur un point de blocage ariégeois. L’accident s’est produit vers 5h45, sur la commune de Pamiers, « à hauteur du pont de la RD119 ».

« À ce stade le bilan fait état d’une personne décédée et de 2 blessés graves », ajoute la préfecture. « Une cellule de soutien psychologique est mise en place sur le terrain », indique le préfet.

Une mère de famille est morte à Pamiers, dans l’Ariège, sur un point de blocage, après avoir été heurtée par une voiture.

Comme l’a indiqué le parquet à BFMTV, les trois occupants du véhicule ont été interpellés et placés en garde à vue.

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« J’invite les agriculteurs à être vigilants sur les conditions de sécurité », a exhorté sur BFMTV Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, après l’accident mortel sur un point de blocage ariégeois.

« Faire passer nos messages, c’est aussi assurer la sécurité de chacun (…) Il y a une absolue nécessité à éviter ce genre d’accidents dramtiques qui nous endeuillent tous », a-t-il ajouté.

Invité de BFMTV, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, est revenu sur l’accident mortel survenu sur un point de blocage ariégois.

« Un accident de la route dramatique est arrivé sur un point de blocage, qui a conduit au décès d’une mère de famille et à la prise en charge par les services de secours de son mari et de sa fille de 14 ans », a-t-il détaillé, précisant ne pas avoir d’informations sur l’état des deux blessés.

Une femme est morte, son mari et sa fille ont été blessés ce matin, sur le point de blocage de Pamiers, dans l’Ariège, a annoncé le président FNSEA, Arnaud Rousseau, sur RMC.

« Trois adhérents de nos adhérents ont subi un grave accident », a-t-il précisé. « Son mari et sa fille sont dans un état compliqué » et ont été pris en charge par les secours.

« Ce genre de drame est difficile à vivre », a ajouté Arnaud Rousseau.

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« Il y a un ras-le-bol généralisé. D’une part, par le manque de rémunération, par un désarroi total », a fustigé, au micro de BFMTV, Thierry Sénéclauze, céréalier dans la Drôme, qui participe au blocage de l’A7.

« On est sur 30 à 40 années de réduction des revenus des agriculteurs (…) On ne va pas trouver la solution aujourd’hui », a-t-il ajouté.

L’agriculteur a par ailleurs expliqué que le blocage se poursuivre « toute la journée », voire les jours suivants, en cas de non réponse du gouvernement.

Les blocages autoroutiers par les agriculteurs s’étendent. Comme l’indique le préfet des Pyrénées-Atlantiques, sur X, l’A63 est « bloquée dans les deux sens entre Bayonne et Bordeaux au niveau du pont de l’Adour / Hubert-Touya » à Bayonne.

D’après nos confrères de Sud-Ouest, six tracteurs bloquent les voies.

Depuis hier, l’A62 est bloquée au niveau d’Agen dans les deux sens. Les agriculteurs ont aussi déversé des pneus sur les voies ferrées à l’entrée de la gare d’Agen, où la circulation est bloquée depuis 18h15 environ.

Sur place, quelque 200 tracteurs bloquent les voies. « On est prêts à tout, on n’a plus rien à perdre (…) on va aller à la préfecture, on va voir les administrations », a expliqué un agriculteur au micro de BFMTV.

« Aujourd’hui, il n’y a pas d’autre solution, on n’est pas écoutés (…) « Il y en a ras-le-bol, on ne crèvera pas sans rien dire », a-t-il ajouté.

Après les actions de blocage des agriculteurs français, le gouvernement craint un embrasement. Des Pays-Bas à la Roumanie en passant par la Pologne ou l’Allemagne, les agriculteurs multiplient les actions contre les hausses des taxes et le « Pacte vert » européen.

Les ministres européens du secteur agricole se réunissent aujourd’hui à Bruxelles, avant le lancement jeudi d’un « dialogue stratégique » destiné à « dépasser le clivage dans les débats sur la transition écologique » au coeur des textes législatifs du Pacte vert de l’UE.

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Après l’A64, l’A7 et l’A62, le mouvement de blocage des agriculteurs pourrait faire tâche d’huile. Les Jeunes agriculteurs de l’Oise ont annoncé à l’AFP un blocage de l’autoroute A16 aujourd’hui en début d’après-midi au niveau de Beauvais.

Comme l’a annoncé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, « aucune évacuation des blocages par les forces de l’ordre n’est prévue à ce stade car il n’y a pas de dégradations ».

Depuis ce matin 4 heures, l’autoroute A7 est bloquée dans les deux sens au niveau de Saint-Rambert-d’Albon, par « une trentaine de tracteurs avec des remorques contenant des bottes de paille et du lisier », annonce le préfet de la Drôme dans un communiqué.

« À ce stade, une centaine de véhicules sont bloqués sur l’autoroute, essentiellement des poids-lourds et un bus. Une évacuation via les barrières de service a permis de faire sortir quelques véhicules », ajoute le préfet.

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En Tarn-et-Garonne, trois ronds points d’accès à la centrale nucléaire de Golfech, qui alimente en électricité le bassin toulousain, sont également bloqués par une cinquantaine de tracteurs depuis hier.

Au micro de BFMTV, Francis Ambrosio, secrétaire général FDSEA dans le département, explique n’avoir touché que « 6000 euros » de revenus en 2022.

« Systématiquement, la grande distribution fait pression sur le fournisseur, et le fournisseur fait pression sur nous. La valeur de rajustement, c’est le paysan », fustige-t-il.

Les circulations ont été très fortement perturbées dans la soirée hier en raison de la dégradation des installations entre Marmande & Agen par des manifestants, indique la SNCF sur son site internet.

« En répercussion de ces retards le trafic de vos TGV INOUI et INTERCITES peut subir des perturbations résiduelles », peut-on lire. 

Entre le blocage de l’autoroute A64 et une explosion nocturne dans des bureaux du ministère de l’environnement à Carcassonne, la colère des agriculteurs a passé un cran ces derniers jours. De quoi donner des sueurs froides au gouvernement, qui joue pour l’instant la carte de la câlinothérapie.

« Le moment est à l’écoute. Ce n’est pas la seule réponse mais ça fait du bien, c’est important », analyse ainsi Jérémy Decerle, député européen macroniste et ex-président des Jeunes agriculteurs auprès de BFMTV.com.

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Arnaud Gaillot, président de Jeunes Agriculteurs, a évoqué hier sur BFMTV le ras-le-bol partagé par ses collègues sur le fait que les distributeurs, notamment E.Leclerc, « puissent faire leur pain sur le dos des agriculteurs ».

Le député insoumis a défendu sur BFMTV une « exception agriculturelle » française, thèse qu’il défend depuis « deux décennies ».

Selon François Ruffin, cela doit se faire « de la même manière qu’on a fait sortir la culture des traités internationaux ».

Il a alors proposé quatre mesures: des prix plancher, des quotas d’importation, de production et un coefficient multiplicateur à ne pas dépasser entre les coûts de production et le prix de vente.

En raison d’une manifestation, l’autoroute A7 est bloquée dans les deux sens dans la Drôme, entre Chans et Tain-l’Hermitage, peut-on lire sur le compte X officiel de l’autoroute.

Bonjour à tous, bienvenue dans ce direct consacré à la mobilisation des agriculteurs. En colère contre la hausse des taxes et l’accumulation de normes, notamment européennes, les exploitants attendent des mesures fortes du gouvernement.