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Sur ce bâtiment, les travaux de génie civil se poursuivent. Ils sont nettement moins avancés que sur le premier réacteur mais bénéficient des retours d’expérience des travaux déjà engagés sur le site.
Doté de son dôme d’acier depuis décembre 2023, ce réacteur démarre les travaux électromécaniques, c’est-à-dire l’installation des câbles et des tuyauteries. Initialement, il devait entrer en service mi-2025. Déjà repoussée à 2027, sa date d’achèvement a été à nouveau décalée à mi-2029, voire 2031 par EDF.
Ce dôme d’acier de 245 tonnes a été installé au sommet du bâtiment réacteur en décembre 2023 au moyen d’une grue gigantesque baptisée « Big Carl ». Au total, 200 ouvriers peuvent travailler en même temps dans ce bâtiment, dont l’entrée est désormais réglementée.
Suspendue en l’air, cette porte blanche gigantesque viendra fermer le bâtiment réacteur lorsqu’il sera en fonctionnement. Elle a été installée par anticipation, avant la pose du dôme, sans quoi elle n’aurait pas pu entrer par la suite. Par celle-ci, doivent être introduits les équipements critiques comme la cuve ou les générateurs de vapeur cette année.
Cette partie du chantier a été considérée comme prioritaire pendant le Covid19. Les travaux ne s’y sont donc jamais vraiment arrêtés. C’est pourquoi, c’est désormais le bâtiment du chantier le plus avancé. Il cumule toutefois beaucoup de retard sur le planning initial.
A Hinkley Point, la construction des équipements les plus imposants dans ces bunkers de béton (à gauche sur la photo) a été généralisée. Ceci, afin d’optimiser les conditions de travail des ouvriers et éviter les malfaçons qui, sur les précédents chantiers EPR, ont contraint à de multiples reprises très coûteuses.
L’installation de ces bardages en acier est la première étape à réaliser avant de monter les murs de la centrale. Ces armatures doivent rendre les bâtiments de l’EPR résistants à toute épreuve. Réacteur le plus puissant au monde, le modèle d’EDF se revendique aussi un des plus sûrs sur du marché.
L’écart d’avancement entre la construction du premier réacteur EPR de la centrale et le second s’est accru ces dernières années. Il est aujourd’hui de 18 à 24 mois, contre 12 mois prévus au départ.
A Hinkley Point, en dépit du retard du chantier, EDF commence déjà à former les opérateurs qui seront en charge de piloter les EPR britanniques. Pour être qualifié, les opérateurs doivent suivre un programme de 18 à 24 mois.
Livré par Framatome sur le site d’Hinkley Point, en février 2023, ce mastodonte de 500 tonnes et de 13 mètres de haut attend d’entrer en scène sur le chantier. Son installation dans le bâtiment réacteur numéro un est prévue pour octobre 2024. En attendant, son taux d’humidité est piloté avec la plus grande attention.
Situé juste en face de la baie de Bridgwater, en plein milieu de la campagne anglaise, la centrale nucléaire d’Hinkley Point est entourée de bocages et de pâturages. Elle abrite deux réacteurs de technologie Magnox à l’arrêt depuis plus dix ans. Les deux autres réacteurs – Hinkley Point B – ont été arrêtés définitivement en 2022.
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