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Près de deux mois après les émeutes qui ont touché la France à la suite de la mort de Nahel à Nanterre, de nombreux commerces français sont toujours fermés et subissent des pertes d’exploitation.
Locaux vandalisés, vitrines brisées, stocks pillés… Plus de deux mois après les émeutes nées à la suite de la mort de Nahel, plusieurs commerces touchés n’ont pas encore pu rouvrir leurs portes. Bebe Perrichon, responsable d’une boutique de beauté à Marseille, ne prévoit ainsi de reprendre son activité qu’au mois d’octobre, une fois le commerce remis en état.
Pour elle, la facture s’alourdit donc de jour en jour à mesure que les pertes d’exploitation continuent de se creuser. « Ça fait très mal et j’essaye de motiver l’équipe », déclare-t-elle à BFMTV. Au total, son manque à gagner avoisine les 400.000 euros et les frais de travaux plus de 150.000 euros.
Des indemnisations qui trainent
Fermé depuis le 20 juin dernier, un autre commerçant indépendant de Marseille peine à se faire indemniser auprès des assurances malgré 200.000 euros de pertes estimées.
« L’assurance prend en charge un minimum, 35.000 euros au total », partage Frank Attali. « On ne prend pas du tout en compte que c’est un vol hors norme à la suite d’une émeute »,regrette-t-il. Les assurances n’appliqueraient dans son cas que les garanties vol classiques.
Début juillet, le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire avait demandé aux assureurs de s’engager à réduire le délai d’indemnisation mais également au maximum le montant des franchises. Plusieurs fonds ont d’ailleurs été déployés pour aider les commerçants notamment 10 millions d’euros à Marseille, où près de 400 commerces ont été victimes des émeutes.
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