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« Cette décision est cohérente avec les choix du gouvernement en matière de finances publiques », a réagi vendredi soir le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire et l’ensemble du gouvernement peuvent pousser un nouveau « ouf » de soulagement. L’agence de notation Standard & Poor’s, la plus influente, a maintenu la note de la dette française à AA, selon un communiqué publié vendredi soir.
Elle a toutefois assorti cette notation d’une perspective négative en raison d’une « incertitude » quant aux « finances publiques de la France dans un contexte de déficit budgétaire élevé, quoiqu’en baisse lente, et d’une dette publique élevée »
Les experts de l’agence estiment toutefois qu’il existe toujours « des risques importants qui pourraient, s’ils se réalisaient, réduire encore davantage la flexibilité budgétaire de la France », citant par exemple des « conditions de financement plus strictes » ou « une fragmentation politique accrue » qui compliquerait la mise en oeuvre des politiques.
En juin dernier, S&P avait déjà maintenu sa note de crédit sur la France à AA plutôt que de l’abaisser d’un cran, à AA-.
Quelques semaines auparavant, sa consoeur Fitch avait au contraire fait le choix de dégrader la note de la dette française à « AA- » du fait d’un contexte politique et social marqué la contestation de la réforme des retraites et susceptible de compliquer la réduction des dépenses publiques. Lors de sa dernière révision fin octobre, Fitch a néanmoins maintenu sa notation pour la France.
La décision de Standard & Poor’s « est cohérente avec les choix du gouvernement en matière de finances publiques », a réagi vendredi soir Bruno Le Maire sur son compte X (ex-Twitter). « Plus que jamais, nous restons déterminés à réduire les dépenses publiques et à accélérer le désendettement de la France. Il en va de notre indépendance et du respect de nos engagements nationaux et européens. »
« Je prends le maintien de la note de la France comme un signal positif, qui nous encourage à garder le cap sur notre trajectoire de finances publiques », a de son côté réagi dans un communiqué le député (Renaissance) Jean-René Cazeneuve, rapporteur général du budget.
Malgré une contraction de 0,1% de l’activité économique de la France au troisième trimestre, Bruno Le Maire continue de tabler sur une croissance de 1% cette année, puis de 1,4% en 2024.
Dans un contexte d’économie européenne au ralenti, le consensus des économistes pour la croissance de la France n’est qu’à 0,8% pour 2024, et a été rejoint mercredi par l’OCDE, qui prévoyait encore 1,2% en septembre.
En juin, S&P avait prévenu des « risques » sur l’exécution des objectifs budgétaires, et donc sur la capacité de réduire une dette de plus de 3.000 milliards d’euros, dont le remboursement annuel deviendra le premier poste de dépenses de l’Etat en 2027, devant l’Education.
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