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Dans la lignée de Moody’s, l’agence de notation Fitch a décidé de ne pas changer la note de la dette française.
Une semaine après Moody’s, Fitch a rendu son verdict sur la France. L’agence de notation américaine a indiqué vendredi qu’elle n’avait pas changé la note de la dette française. Fitch attribue actuellement la note « AA- » à la France, l’une des meilleures notes possibles. Une bonne nouvelle pour le gouvernement français, qui tente de donner des gages de sérieux budgétaire pour rassurer les marchés après le flot de dépenses publiques dans le sillage de la crise sanitaire et de la crise énergétique.
Si la France peut se targuer d’avoir « une économie importante, riche et diversifiée, des institutions fortes et efficaces et une stabilité macrofinancière (…) ses finances publiques, et en particulier son important niveau d’endettement, constituent un point faible dans sa notation », a relevé l’agence.
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a réagi à cette annonce en se disant « totalement déterminé à rétablir les finances publiques ».
Au mois d’avril dernier, Fitch avait pourtant abaissé d’un cran la note de la dette française – assortie néanmoins d’une perspective « stable », signifiant qu’elle n’avait pas l’intention de la modifier à nouveau à court terme. L’agence de notation s’inquiétait « des déficits budgétaires importants et des progrès modestes » pour réduire ces mêmes déficits, mais aussi des tensions sociales autour de la réforme des retraites, un « risque » pour le programme de réformes promis par le gouvernement.
La révision à la baisse de la note financière avait été un coup dur pour la France, même si elle n’avait eu finalement que peu de conséquences sur les marchés. Du côté de Bercy, Bruno Le Maire avait alors regretté « l’appréciation pessimiste » de Fitch, estimant qu’elle « sous-évaluait les conséquences des réformes » menées par l’exécutif. Mais quelques semaines plus tard, la France échappait de peu à une baisse de la note « AA » attribuée cette fois-ci par Standard & Poor’s (S&P).
En attendant S&P en décembre
Vendredi dernier, Moody’s a décidé, elle aussi, de ne pas mettre à jour la note de crédit de la France, lui laissant sa note « AA2 » avec une « perspective stable ». La principale activité des agences de notation consiste à évaluer la capacité des États à rembourser leur dette, en leur attribuant une note matérialisée par des lettres – la meilleure note étant AAA, la pire étant C ou D selon les agences. Au vu des trois notes appliquées à la France, sa dette reste encore très fiable aux yeux des marchés.
Standard & Poor’s, la plus influente des trois grandes agences de notation, se penchera à nouveau sur la dette française le 1er décembre prochain. Si elle n’avait pas abaissé la note française au mois de juin, elle l’avait néanmoins assortie d’une perspective « négative », signifiant qu’un abaissement de la note restait possible. L’agence américaine avait alors évoqué les « risques » pesant sur les objectifs budgétaires comme « l’absence de majorité absolue » au Parlement.
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