[ad_1]
Après un mois de juillet compliqué, l’activité touristique se rattrape en août. Mais elle est marquée par des changements de comportements chez les Français qui doivent composer avec l’inflation.
Après un mois de juillet compliqué, les professionnels du tourisme se rattrapent un peu en août. D’après Patrick Viceriat, expert tourisme au sein du groupe Artelia, « les réservations ont baissé d’environ 3,4% en juillet ». Mais ce repli s’observe particulièrement dans le sud. Et ce, « malgré des conditions météo qui n’étaient pas bonnes dans les régions du nord ».
« Les Français ont arbitré cette année très souvent en fonction de considérations économiques pour essayer de comprimer leur budget », analyse Patrick Viceriat. C’est ce qui explique qu’ils se sont davantage tournés vers les régions de l’Ouest et du Nord cet été.
« Les vacances quoi qu’il en coûte, c’est terminé », ajoute-t-il.
S’il est difficile de chiffrer la baisse des dépenses des Français une fois arrivés sur leur lieu de vacances, la baisse de fréquentation des restaurants, notamment, a été constatée dans plusieurs territoires. Au-delà de la météo qui représente un facteur aggravant, c’est la baisse du budget des vacanciers qui explique cette tendance.
30% des Français ont dépassé les frontières
Patrick Viceriat note aussi d’autres conséquences sur la durée des vacances notamment.
« Les séjours sont plus courts, plus proches, moins chers et dans des régions plus fraîches », résume-t-il.
Il pointe également une nouvelle tendance, celle d’un « picorage à l’intérieur des séjours d’été où on va aller d’une région ou d’un territoire à un autre ».
Enfin, la recherche d’économies pourrait aussi avoir encouragé certains Français à franchir les frontières de l’Hexagone. Environ 30% d’entre eux ont ainsi opté pour l’étranger cette année. En France, « des hausses de prix à la fois dans l’hôtellerie mais surtout dans la location de maison ont été observées », rappelle Patrick Viceriat. Sur des plateformes comme Airbnb, le spécialiste évoque des surcoûts allant jusqu’à 30% par rapport à l’année dernière.
[ad_2]
Source link