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Un accord de principe avait été trouvé l’an dernier à la COP27 en Egypte sur la création d’un fonds pour compenser les « pertes et dommages » des nations du Sud vulnérables face au changement climatique.
Pays du Nord et du Sud peinent toujours à se mettre d’accord sur les modalités d’établissement d’un fonds pour les « pertes et dommages » climatiques, à quelques semaine de la COP28, dont le président a estimé vendredi qu’une absence de progrès sur cette question ne serait « pas acceptable ». Un accord de principe avait été trouvé l’an dernier à la COP27 en Egypte sur la création d’un fonds pour compenser les « pertes et dommages » des nations du Sud vulnérables face au changement climatique.
Mais beaucoup de choses restent à préciser avant la prochaine COP28 qui se tiendra à Dubai en fin d’année (30 novembre-12 décembre): sa forme exacte, les pays bénéficiaires et les contributeurs – parmi lesquels les Occidentaux aimeraient compter la Chine.
La localisation du fonds au coeur des discussions
Un comité de transition sur l’établissement du fonds se réunissait pour la quatrième fois cette semaine en Egypte, théoriquement jusqu’à vendredi soir, et a mis au jour des lignes de fracture encore importantes. « Nous n’avons plus le temps », a pressé le président désigné de la future COP28, Sultan Al Jaber, s’adressant par vidéo aux délégués, leur assurant que « les yeux du monde entier sont sur vous aujourd’hui ». « Si je ne vois pas de résultats tangibles et réels, ça ne sera pas acceptable », les a-t-il sermonnés.
« Nous devons nous assurer que le nouveaux fond » et que « les dispositions pour son financement soient opérationnels le plus tôt possible, de manière prioritaire », a-t-il aussi écrit dans une lettre aux parties de la COP28 datée de mardi.
« Nous ne pouvons pas prendre du retard en mettant des années à nous accorder sur la gouvernance », estime-t-il. Les discussions achoppaient notamment sur la localisation du fonds: au sein de la Banque mondiale, accusée d’être aux mains des Occidentaux, ou dans une structure indépendante nouvelle, réclamée par nombre de pays en développement, mais longue à mettre en place et complexe à abonder en argent frais. Pedro Luis Pedroso, ambassadeur cubain qui préside actuellement le groupe G77+Chine a jugé jeudi « regrettable que certains partenaires soient venus avec une idée fixe concernant la Banque mondiale ». C’est une « impasse » regrettait vendredi un observateur sur place.
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