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Si Laurent Marcangeli appelle à « combattre » le Rassemblemnt national sur « le terrain des idées », il ne souhaite pas s’opposer aux propositions du parti d’extrême droite par principe, considérant que « l’argument moral ne marche plus ».
Laurent Marcangeli inscrit ses pas dans ceux de Gabriel Attal. Comme le Premier ministre, le chef de file des députés Horizons est prêt à travailler avec le Rassemblement national. « Les gens en ont marre qu’on leur fasse la morale », se justifie ce proche d’Édouard Philippe dans L’Opinion jeudi 15 février.
« Il m’est arrivé de voir des situations parfois loufoques où des choses correctement rédigées et susceptibles d’améliorer les textes ont été refusées parce que l’appartenance politique du rédacteur ne convenait pas à la bienséance », raconte -t-il.
Avant de considérer que « les Français nous demandent d’arrêter cela ».
La loi immigration « ne passait pas sans les voix du RN »
Laurent Marcangeli appelle à « combattre » le parti d’extrême droite sur le « terrain des idées », à l’image d’Emmanuel Macron. Et d’insister: « Quand je vois le programme économique de Marine Le Pen par exemple, j’ai peur. Mais nous devons reconnaître que l’argument moral ne marche plus. »
Avant lui, Gabriel Attal s’était dit prêt à travailler avec toutes les oppositions, quelles qu’elles soient, s’inscrivant ainsi à contre-courant de sa prédécesseuse, Élisabeth Borne, qui souhaitait uniquement bâtir des « compromis » avec les forces de « l’arc républicain », dont elle excluait le RN et La France insoumise.
Désormais, le gouvernement est-il prêt à construire des majorités avec l’extrême droite? « En réalité, c’est déjà arrivé. Sur la loi immigration, le texte ne passait pas sans les voix du RN. Et ça ne m’a pas choqué », a répondu Laurent Marcangeli dans l’Opinion. Un discours à rebours de celui de l’exécutif qui affirmait l’inverse. En réalité, le texte aurait pu être adopté avec une abstention du groupe lepéniste, mais pas en cas de vote contre.
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